Commentaire acte II, partie 1, scène 2 Lucrèce Borgia
Commentaire de texte : Commentaire acte II, partie 1, scène 2 Lucrèce Borgia. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dorian.jacob • 8 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 354 Mots (2 Pages) • 978 Vues
QUESTION 2
Dans cette tirade, longue d’une soixantaine de ligne, Lucrèce Borgia exprime son indignation au Duc de Ferrare, son époux.
Dès le début de l’Acte II, Première Partie, Scène 2, le personnage de Lucrèce Borgia est mis en scène avec la didascalie, « entrant avec impétuosité », qui laisse insinuer au lecteur sa frénésie, de plus la ponctuation impérative y est présente durant la quasi-totalité du monologue.
La tirade est entièrement dictée par l’acte « injurieux et bien téméraire. » (L.7), dont elle est victime, « quelqu’un de votre peuple […] vient de mutiler le nom de votre femme gravé au-dessous de mes armoiries » (L.2-4).
Elle est frustrée voir désespéré par la moquerie et la honte que cela provoque, « votre populace de Ferrare […] est là qui ricane autour de mon blason comme autour d’un pilori. » (L.5-6), ou encore, « pardieu, monsieur, on me traite étrangement dans votre seigneurie de Ferrare ! » (L.10-11).
La colère est, ensuite, remplacé par la vengeance et la rancœur envers le coupable, « Il me faut une réparation éclatante de ceci, […], préparez-vous à faire justice. » (L.21-23).
Elle utilise a de nombreuse reprises les questions rhétoriques pour de pas être interrompue « C’est un événement sérieux qui arrive là, voyez-vous ? » (L.23-24), mais également pour essayer d’obtenir une réaction de la part de son époux, « et que mon mari peut se dispenser d’être mon chevalier ? Non, non, monseigneur ; qui épouse protège. » (L.27-28).
Victor Hugo arrive, ensuite, à dévier subtilement l’animosité de Lucrèce Borgia en querelle amoureuse, en effet, de plus en plus de reproche sont faites à son conjoints « Vous êtes amoureux de moi, dites-vous quelquefois ? » (L.34-35), ou encore « Vous êtes jaloux ? » (L.37).
Jusque là Lucrèce Borgia exprimait son mépris et courroux envers le coupable et les habitants de Ferrare mais désormais elle menace son mari si jamais il refuserait d’intervenir, « je m’en plaindrai au pape, je m’en plaindrai au valentinois qui est à Forli avec quinze mille hommes de guerre ; et voyez maintenant si cela vaut la peine de vous lever de votre fauteuil ! » (L.54-57)
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