Commentaire Ronsard
Discours : Commentaire Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar koumezebeats • 11 Juin 2022 • Discours • 1 207 Mots (5 Pages) • 317 Vues
Publiés deux mois après la mort de Ronsard, ses Derniers Vers constituent une œuvre autobiographique, puisqu’ils décrivent sa propre agonie. « Je n’ai plus que les os... » est l’un des sonnets du livre: Ronsard commence par y tracer son autoportrait sous forme de cadavre. Dans ce poème pathétique, Ronsard réussit à surmonter la douleur en faisant le récit de sa propre mort. Par définition, personne ne peut raconter ses derniers instants. Le Commentaire de texte sera divisé en trois grandes parties qui traiterons du poème, le désignant comme provocateur, comme pathétique et d’une approche sage de la mort
Un poème provocateur
Dès le début du poème, il est fatigué et malade, ces indications nous sont données par la phrase « je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Cette phrase décrit clairement qu’il est à l’état de cadavre, de squelette, cela a pour but de mettre en relief sa déliquescence physique. Il y a ensuite une série de description « Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé », ou l’auteur accumule ainsi une série d’adjectifs qui ont la particularité de comporter le préfixe « de » qui exprime la négation ou la privation. Puis si l’on se penche sur le premier quatrain dans sa généralité on remarque que le poète multiplie la forme négative (« je n’ai plus… » « Je n’ose voir… ») pour signifier qu’il est affaiblie et donc ce qui lui manque. Et enfin l’auteur écrit ces vers en utilisant un Champ lexical bien précis qui est le champ lexical de la terreur inspirée par son état. Pour ce qui est du rythme, il est lent pour ce qui est du premier vers, saccadé pour le second, implorant au troisième vers et enfin le quatrième vers prend la forme d’une conclusion sur son état physique. Notons une accumulation de « dé » au niveau du second vers ce qui, comme dit précédemment exprime la négation ou la privation, mais aussi il y a l’échos que ce « dé », de même qu’à la fin de chaque mot du deuxième vers il y a la répétition « é » qui fait écho. Ensuite au seconde quatrain, l’auteur fait référence à l’antiquité, et plus précisément, à Apollon et a son fils Asclépios. Cet allusion à ces deux dieux de l’antiquité n’est pas anodine et donne des indication sur l’état de santé du poète, il est très malade et en mauvais état physique car les dieux de la divination et de la médecine ensemble ne peuvent rien faire pour lui. Et pour finir, sur cette partie du poème, le rythme est un peu plus rapide que pour le précédent quatrain, quoi qu’il soit encore lent. Notons pour les rimes qui sont, de même que pour le premier quatrain, sous forme embrassé, c’est qu’en fin de cinquième vers, dont la fonction est d’ouvrir, nous avons la plainte aux Dieux, se finissant pas « ensemble », alors qu’au huitième vers, la rime est « désassemble ».
C’est une fin plutôt « comique » que dans la souffrance l’auteur choisi, il finit son texte sans perdre le sens de l’humour, un humour noir. « je m’en vais le premier vous préparer la place. », c’est sur cette phrase que se fini le texte, après avoir vue dans les yeux de ses proches sa chute finale, il leurs ouvre la voix, se lançant ainsi vers l’inconnue, lui qui ne fini pas par des prière fait quand même preuve d’humanité à l’heure du grand départ. Néanmoins et malgré tout l’auteur garde les pieds sur terre.
Un poème pathétique
Alors que les précédents vers sont plutôt calme et se borne a décrire la déchéance physique de l’auteur, ici Ronsard parle de l’angoisse qu’il voit dans les yeux de ses amis : « Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé ». On sent que la dépression le ronge. L’auteur se souvient de tout les instants passés de sa vie, il nous parle de sa vie qui défile devant lui. Il regrette le soleil, ses amis et l’amitiers qui n’existe pas où il va. Et puis il y a une anaphore de « adieu » qui montre la tristesse du poète. Mais l’auteur fait preuve d’humour et même lorsqu’il dit par exemple dans le derniers vers « Je m’en vais le premier vous préparer la place ». Ici il y a un sentiment de sacrifice que fait ressentir l’auteur, comme si il partait en éclaireur, se sacrifiant pour le bien être éternel de ses amis. Mais malgré tout il a peur, peur de l’inconnue. Et ce jeu sur la description de ses sentiments est accentué par l’écriture, ici les vers sont moins saccadé que précédemment.
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