Commentaire "A une passante" Charles beaudelaire
Commentaire de texte : Commentaire "A une passante" Charles beaudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dgfgfdg • 22 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 603 Mots (3 Pages) • 693 Vues
Introduction
C'est un sonnet écrit par Charles Beaudelaire poête du XIXe siecle paru en 1861 dans son recueil les fleurs du mal. Le sujet de ce poème est simple : c’est le passage, devant le poète d’une femme élégante qui retient son attention et provoque le coup de foudre. Sujet tres banale mais derrière cette scène a priori anodine se cache un questionnement métaphysique : c’est le temps qui passe et la destinée
I) coup de foudre
- Poème 2 quatrains =description de la situation, la mise en scène
2 tercets =une réflexion plus générale.
- 1er vers le poète insiste sur le bruit et le chaos de la rue
vocabulaire péjoratif « assourdissante » « hurlait » négatives du poète = choc environemental
- Une passante "passa" = passé simple = rupture du poeme,
subjugué par la beauté au point de paraitre idiot v6 "boire comme un extravagant" il s’agit d’un autoportrait =assis à une terrasse de café par exemple
Choc emotionelle isoler du monde extrerieur, se focalise que sur elle = victime d'un arret sur image
v4= cette amplitude de la grâce féminine contraste avec l’hurlement de la rue. Un vocabulaire mélioratif vient décrire cette apparition : « longue », « mince », « majestueuse », « main fastueuse », « agile et noble », « jambe de statue ».
- femme inacessible = "fugitive" geographiquement séparés "ailleurs" ils paratagent une complicité et liées par le destin= elle devoile sa jambe sa cheville = jeux de vetement = herotisme discret= seduction discret v5
transition: 1:apparition d'une femme 2:coup de foudre 3:disparait 4:Adieu definitive pas d'espoir
II La beauté baudelairienne
- poeme propose la conception baudelairienne de la beauté féminine= douceur et violence qui fait rever a la fois mais d'une maniere confuse de volupter et de tristesse.
- femme qui apparait paradoxalement, "majestueuse" puis "agile"et"noble"
- inacessible ideal absolue impossible a ateindre "fugitive beauté" La femme va vite disparaitre ellipse du vers 9 eblouit un instant puis replongé dans l'obscurité
- Il se pose des questions la revoir apres la mort "eternité"
- vocatif O lyrisme du texte montrant le desespoir le ton nostalgique perdre espoir
- Valeur universelle à cette apparition: car 1)situation commune 2)cette femme n’est caractérisée que par son apparence éphémère et par des généralités :
titre du poème est « à une passante », pronom indéfini, et elle n’est désignée dans le poème qu’une seule fois, comme « une femme ».
il concentre cette expérience plurielle en un seul poème.
- L’effet de chute qui vient fermer le sonnet (« Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, / Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! ») est ambivalent :
- il insiste sur l’échec le poète reste où il est, la femme disparaît : il ne se passe rien, mais il évoque tout de même la possibilité de cet idéal. En effet, la femme qui passe avait le pouvoir de sauver le poète puisqu’elle « savait » : « Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! »
- L’amour n’est pas un simple coup de foudre, bien sûr, mais l’amour de l’absolu, l’amour de l’idéal.
Conclusion
Bien qu'il soit surnommé poete moderne il utilise une forme classique pour aborder un therme moderne et banal qu'est le coup de foudre en pleine rue ainsi que sa conception paradoxale de la beauté féminine. Ce n'est cependant guerre la premiere fois qu'il peint une scene banale dans une forme classique puisqu'il a également écrit "La charagne".
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