Commentaire A némésis / Lamartine
Commentaire de texte : Commentaire A némésis / Lamartine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mimine1801 • 7 Mai 2022 • Commentaire de texte • 604 Mots (3 Pages) • 3 572 Vues
Commentaire « A Némésis »
Alfonse de Lamartine
« A Némésis » est un poème du recueil Odes Poétique publié en 1832 par Lamartine. Alfonse de Lamartine est un poète, romancier, dramaturge français ainsi qu’une personnalité politique du 18e siècle. Il a participé à la révolution de 1848 et proclama la deuxième République. Il est également l’une des grandes figures du romantisme en France. Ce poème est une réponse d’accusation du poète Barthélémy qui lui reproche son engagement politique dans ses poèmes. Ainsi, nous verrons comment Lamartine arrive-t-il à dénoncer son opposant tout en justifiant son engagement politique ? Dans un premier temps nous verrons que Lamartine fait des références antiques puis l’accusation de son adversaire.
Tout d’abord, Lamartine à recours à de nombreuses références antiques. Notamment dès le premier vers avec « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, S’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron. »(v.1-2) Il fait référence ici à l’empereur Néron qui aurait mis le feu à Rome puis l’aurait regardé brûler en chantant des vers de sa composition. Il fait également référence à des lieux antiques comme « des temples aux palais » (v.4) et le « Panthéon » (v.4) qui est un édifice religieux antique et endommagé par plusieurs incendies, notamment par l’incendie évoqué dans ce poème. Dans les vers 5 et 6, Lamartine fait référence à la guerre « Honte à qui peut chanter pendant que chaque femme Sur le front de ses fils voit la mort ondoyer » mais fait également référence à la religion. Dans les deux premières strophes, Lamartine fait référence à Rome, aux dieux et à la liberté et incite à travers ces vers à défendre ses sujets importants. Il dénonce également l’esclavage à travers le vers 18 « Tu crois qu’un sang d’ilote est assez pur pour moi » et montre une différence entre eux et son adversaire « L’esclavage pour nous, la liberté pour toi ? » (v.20). De plus, le champ lexical de l’incendie « brûle » (v.1), « incendie » (v.3), « flamme » (v.7) montre les ravages de la guerre et la personnification « dévore » (v.8) le renforce encore plus où le registre tragique est fortement présent.
Puis, Lamartine accuse son adversaire. En effet, il y a une anaphore de « honte à qui peut chanter » vers 1, 5, 9 pour dénoncer son adversaire. Lamartine va se moquer de son adversaire tout en exposant un argument ad hominem vers 20 à travers un parallélisme (ABAB) « L’esclavage pour nous, la liberté pour toi ? » et va se critiquer lui-même mais en réalité cette critique est destinée à son adversaire : « aux cœurs tels que le mien » (v.22). A travers l’anaphore de « honte », Lamartine critique son adversaire et lui reproche de chanter alors que le moment est grave.
Pour conclure, dans ce poème, Lamartine dénonce de nombreux thèmes, notamment la liberté, l’esclavage mais aussi le manque d’action face à tout ce qui se passe. Il a recours à de nombreuses références antiques et accuse son adversaire, Barthélémy, dans ses vers. Il trouve la solution où son arme est l’écrit. On peut rapprocher ce poème d’un poème de Victor Hugo, « Ultima Verba » qui est une réponse d’opposition à une proposition qui est une proposition d’amnistie et utilise également des références du passé.
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