Comment on meurt zola
Commentaire de texte : Comment on meurt zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloealfero • 5 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 272 Mots (6 Pages) • 2 183 Vues
Émile Zola qui est un grand écrivain naturaliste est également
l’auteur d’œuvres différentes comme Thérèse Raquin en 1873,
Comment on meurt en 1876 ou encore le cycle Les Rougon-
Macquart , une série de romans écrits de 1870 à 1893 et comportant
plusieurs œuvres très connues comme Germinal en
1885, L’Assommoir en 1877 ou Nana en 1880. Dans Comment on
meurt, Zola raconte par le biais de cinq nouvelles, comment meurent
les individus à son époque. Chaque nouvelle met en scène un
personnage principal en partant du plus riche au plus pauvre. Par
exemple, dans la deuxième nouvelle, Zola parle de la grande
bourgeoisie et vers la fin il décrit comment se passe l’enterrement de
son personnage principal, Mme Guérard. C’est pourquoi on peut se
demander en quoi la fin de cette nouvelle révèle la critique que Zola
fait de la grande bourgeoisie. Pour répondre à cela nous verrons
donc dans un premier temps des participants peu touchés par le deuil
puis dans un second temps l’obsession dégradante de l’argent qui
touche cette classe sociale.
Effectivement, nous allons voir qu’il y a des participants peu touchés
par le deuil, dont Zola révèle la frivolité et nous verrons enfin qu’il
montre leur deuil comme une sorte de spectacle.
Tout d’abord on peut observer que Zola montre la frivolité des
assistants à l’enterrement : il décrit tout d’abord le cimetière comme
une sorte de ville, avec les termes « rue » et « marchand de meuble ».
Cela nous montre que l’auteur invente une nouvelle ville et redonne
vie au cimetière comme si les morts étaient toujours vivants, ce qui est
un peu morbide et ridicules, comme si la bourgeoisie ne parvenait pas
à accepter la mort. On observe également que le décor montre le goût
du confort de cette classe : on a une« porte en fonte », des « mots
gravés en noir », une « chapelle gothique ». Zola juge alors ce décor
ridicule, jugement qu’on voit avec l’expression « marchand de meuble
» ; « armoires » ; « commodes » ; « secrétaires » qui n’appartiennent
pas au champ lexical habituel des cimetières. Il y a une comparaison
des architectures de chaque chapelle avec les meubles des intérieurs
bourgeois, pour montrer que même dans la mort il y a une différence
de classes sociales. Si on continue notre analyse, on voit que les
participants du cortège funèbre sont intéressés par l’architecture de
caveau : « occupés de cette architecture ». Cela nous montre qu’ils
sont comme des touristes contemplant ce qu’il y a autour d’eux. Ils ont
l’air complètement détachés de l’enterrement car ils sont là
simplement pour se montrer, puisque Mme Guérard était quelqu’un
d’important. On voit aussi qu’ils cherchent de l’ombre « cherchant un
peu d’ombre » car ils s’ennuient au soleil et ils ont peur d’être bronzés
parce qu’à l’époque, le fait d’être bronzé était attribué aux paysans qui
travaillaient dans les champs. On voit donc que même pendant un
enterrement ils pensent à leur bien-être et à leur apparence.
Symboliquement, le fait qu’ils se cachent dans l’ombre peut aussi
nous faire penser que ce sont des être faux et fourbes qui cachent
leur vrai nature. Leur émotions ne sont que façade et comédie. Zola a
donc voulu faire ressortir leur égoïsme mais également leur
malhonnêteté. Enfin,dans la dernière phrase du paragraphe, Zola
nous parle d’une dame anonyme. Cette dame représente les autres
personnes se trouvant à l’enterrement. Son attitude nous fait
comprendre qu’elle s’ennuie et qu’elle s’occupe grâce aux fleurs : «
rosier magnifique », comme si les participants étaient encore dans
leur jardin à savourer le parfum délicieux des roses qu’ils possèdent.
Cette phrase clôture ce paragraphe avec les expressions « bouquet
fleuri » et « a poussé sur une tombe », notations esthétiques très
décalées dans un cimetière et qui soulignent la frivolité de ceux qui
accompagnent Mme Guérard dans sa dernière demeure.
De plus on peut remarquer dans le deuxième paragraphe que
l’auteur rend la scène théâtrale. On remarque tout d’abord qu’il y a
comme des « acteurs », qu’il nomme
...