Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal / « La cloche fêlée ».
Commentaire de texte : Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal / « La cloche fêlée ».. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cyprien TODINI • 25 Février 2022 • Commentaire de texte • 926 Mots (4 Pages) • 418 Vues
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, « La cloche fêlée ».
Charles Baudelaire est un écrivain, poète français du 19ème siècle, il a publié un recueil de poésie en 1857, puis la republier en 1861 à la suite de problème judiciaire. Son recueil est divisé en section ayant chacune un thème et des poèmes propres. « La cloche fêlée » est un sonnet, et est le 74ème poème du recueil. Il est placé dans le section « Spleen et Idéal » qui est la première du recueil. Nous verrons dans ce poème quelle vision de lui-même à le poète. Nous verrons dans un premier temps que le poète fait une description vieillit de lui-même ainsi que celle d’une cloche, puis nous constaterons par la suite, la vision déplorable que le poète a envers cette cloche lui-même.
Charles Baudelaire, commence son poème par une description de lui-même en utilisant une oxymore « amer et doux », montrant qu’il est un personnage complexe, le poète, aussi il ne se désigne par la première personne mais par « Il », on peut le voir car ce « Il » est souvent présenté avec un champ lexicale de la musique et du son avec « écouter » au vers 2, « Au bruit des carillons qui chantent » au vers 4, « voix affaiblie » au vers 11 et enfin « râle épais » au vers 12, l’emploie de la troisième personne peut signifier qu’il fera, ici, le portait d’autre personne que lui. On constate dans le poème que le poète est perdu, avec le groupe nominal « les nuits d’hivers », qui sont longes et froides, donc que le poète n’est à l’abri du danger et de la mort. Ce sentiment est en parti démenti par la présence d’un « feu qui palpite et qui fume » au vers 2, montrant que ce feu est encore vif et jeune. Nous pouvons observer être devant la vision de l’auteur vieilli car celui-ci « [écoute], […],/ Les souvenirs lointains s’envoler » au vers 3, on peut remarquer que la cloche, est-elle aussi décrite comme âgée avec « sa vieillesse » au vers 6.
On peut constater dans le second quatrain, que la cloche est personnifiée, on le constate de pars l’emploi de déterminent possessif se rapportant à la cloche comme « sa vieillesse, alerte et bien portante » au vers 6, « son cri » au vers 7, « ses ennuis » au vers 9 et « ses chants » au vers 10, de plus la cloche possède une « voix » au vers 11. On peut voir une opposition entre la cloche et Charles Baudelaire avec leur vitalité différente, avec le poète qui nous est décrit dans « les nuits d’hivers » et la cloche qui est décrite comme « bienportante » au vers 5, et d’autre pars avec les « souvenirs lointains s’élève/Au bruits des carillons » tandis que la cloche nous est décrite comme ayant un « gosier vigoureux » donc une cloche de taille important qui « jette fidèlement son cri religieux » au vers 7, ce qui est donc encore plus bruyant. Nous pouvons voir au vers 8 que la cloche est semblable à un « vieux soldat » car la cloche est-elle décrite comme ayant étant vieille au vers 6, également au soldat qui veille au vers 8, la cloche est en alerte au vers 6.
Dans les deux tercets qui clôturent ce poème, nous pouvons constater que le poète s’inclut dans le poème à la première personne, couplée à une description négative de lui, comme dans un état de profonde mélancolie avec « Moi, mon âme est fêlée » au vers 9, ce passage est une
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