Candide de Voltaire
Commentaire de texte : Candide de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pétronille lg • 1 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 675 Mots (3 Pages) • 378 Vues
Commentaire littéraire candide
Candide de Voltaire, est un conte philosophique du XVIIIème siècle, paru en 1759 à Genève. Dans ce début de chapitre, Voltaire fait déjà preuve d’ironie et de critique en s’attaquant à la philosophie optimiste. Il présente le château de Thunder-ten-tronckh et ses habitants. Le lecteur fait connaissance avec le héros, Candide, Ce début de conte présente les personnages, le contexte et la situation. Nous allons nous demander pourquoi la philosophie optimiste est-elle déconsidérer par l’auteur. A travers les éléments de l’incipit du projet , et la position de Voltaire.
Voltaire se sert du précepteur Pangloss pour décrédibiliser la philosophie optimiste. Pangloss est un nom composé du mot grec Pan(=tout) et Glossa(=langue) cela signifie qu’il veut tout dire sur tout, nom ridicule et prétentieux. De plus, ce drôle de personnage enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie » , mot inventé, le mot « nigaud » le décrédibilise. Il utilise souvent des superlatifs «le plus beau des châteaux » (l. 4), « madame la meilleure des baronnes » (l. 5). Il mélange tout, le château est juxtaposé à la baronne, au meilleur des mondes possibles. Ensuite son raisonnement est absurde, Pangloss dit que « les nez ont été faits pour porter des lunettes » (l. 9), « les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses » (l. 10) et que « les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux » (l. 11et12). Ce sont des inversions de causalités, il inverse les causes et l’effet, et les causes et les faits. Ses phrases sont longues, il n’y a pas de liens, pierres, châteaux, monseigneur, cochons ? Pangloss tient un discours amphigourique. Il se met à critiquer les autres philosophes « ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux. » (l. 16), il tient un discours prétentieux, en outre il se trompe d’adversaires, il attaque ses confrères de la pensée optimiste.
Ainsi, pangloss, construit les éléments de ce début de conte. Mais le texte contient une dénonciation de Voltaire.
En effet, Voltaire se positionne, sur la portée philosophique du projet, le raisonnement de Pangloss est entre guillemets c’est donc un discours direct, Voltaire nous laisse le juger par nous-même. Alors, « Candide écoutait » (l. 18) , il est passif, pensif, car Cunégonde l’éblouie, il apprécie tout ce qu’il entend, il n’y a donc pas de raisonnement mais une émotion. Puis, « croyait innocemment » (l. 18), Voltaire intervient, il s’adresse aux lecteurs pour donner son avis, le verbe croire insinue que Candide se trompe de croire le discours absurde de Pangloss.
Aussi l’auteur, dénonce l’allocution de la théorie de Leibniz, « il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause » (l. 2), selon lui, rien n’arrive sans qu’il n’y ai a cela une cause nécessaire (pas de nez, pas de lunettes). Leibniz affirme que tout ce qui arrive, même le mal est pensé par Dieu, « dans ce meilleur des mondes possibles » (l. 3), Dieu a crée le monde le moins mauvais possible. Voltaire défend alors les valeurs des Lumières en ironisant
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