Candide, Voltaire, présentation des personnages
Cours : Candide, Voltaire, présentation des personnages. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar meiehdn • 25 Octobre 2017 • Cours • 543 Mots (3 Pages) • 2 271 Vues
PRESENTATION DES PERSONNAGES – Dénonciation de l’aristocratie
*Cunégonde : Cunégonde est réduite à son apparence physique, les adjectifs employés pour la décrire pourraient aussi bien décrire un aliments « fraîche, grasse, appétissante ».
*Le fils du Baron : il n’est pas même pas décrit « le fils du baron paraissait en tout point digne de son père » cette façon de présenter le personnage force également le ridicule car voltaire insiste sur son insignifience.
*La baronne : la description de la baronne se cantonne à son surpoids comme en témoigne l’utilisation du lien de causalité « par là » qui crée le grotesque du personnage : « Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s’attirait par là une très grande considération ». De plus, sont associés à l’idée de sa forte corpulence (environ 110 kg) les mots « honneurs », « dignité » et « respectable » qui accentuent le décalage.
*Le baron : Le personnage du baron occupe une plus grande place dans le premier chapitre. La description du personnage s’effectue par ce qu’il possède, par les apparences. Ainsi, Voltaire semble se moquer de toute une classe sociale puisqu’il le définit dans un premier temps comme étant « un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie » avant de montrer, grâce à l’utilisation de l’article indéfini, la médiocrité, la pauvreté de son petit univers : « son château avait une porte (…). Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie ». Par déduction, on peut donc comprendre que Voltaire émet une critique à l’encontre de toute l’aristocratie.
*Pangloss : Voltaire décrit un personnage d’une fausse grande intelligence. Les matieres qu’il enseigne : « la métaphysicothéologocosmolonigologie « nous fait comprendre que le philosophe se vente d’être spécialiste de nombreuses disciplines complexe. Cette ironie créée par Voltaire souligne donc très clairement la bêtise profonde de Pangloss et de son attitude. De plus, l’absurdité de son raisonnement est montré avec son discours illogique « les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons nous des lunettes », etc.) cela montre à quel point la science de Pangloss est au service du mensonge : en effet, son vocabulaire et son raisonnement faussement logique sont au service du baron qui n’est autre que celui qui l’emploie comme précepteur. La philosophie de Pangloss n’est donc rien d’autre que de la flatterie utilisée à des fins opportunistes. De plus, le personnage de Pangloss est évoqué dans les « broussailles », donnant « une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre », ce qui achève de toute forme de crédibilité concernant ce personnage.
*Candide : Candide est décrit comme un personnage très naïf. « Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ». L’emploi du superlatif montre indirectement que Candide porte trop bien son nom, c’est un garçon d’une trop grande simplicité, autrement dit, sa naïveté lui fait frôler la bêtise. De plus il écoute avec une confiance aveugle Pangloss « Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère ». A nouveau, par l’outil de coordination « et », l’auteur insiste sur son caractère naïf. « Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment ». La fausse rigueur philosophique de Pangloss déteint entièrement sur le personnage.
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