Candide, Voltaire
Dissertation : Candide, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sara82 • 8 Mai 2020 • Dissertation • 1 523 Mots (7 Pages) • 583 Vues
« Candide ou l’optimisme »
Introduction
Candide est un conte qui a été écrit en 1759, dans la deuxième moitié du XVIII siècle. Candide est le récit du voyage, d’un personnage naïf qui a été élevé selon les préjugés de son maître Pangloss, philosophe optimiste. Dans ce conte philosophique, Voltaire se propose de démontrer que les philosophes optimistes ont tort de prétendre que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
Candide a été chassé du château et a connu l’enrôlement forcé dans l’armée bulgare et se trouve en plein milieu du champ de bataille.
D’abord, nous allons étudier « candide comme un conte philosophique », c’est-à-dire, en quoi candide est un exemple de la philosophie des Lumières et puis nous allons voir la critique envers la philosophie de Pangloss qui a inspiré à le philosophe allemand Leibniz et aussi exprime la citation de Voltaire dans le dernier chapitre de conte de Candide « Il faut cultiver notre jardin » et finalement nous allons analyser le thème de la guerre.
Développement
- Candide, conte philosophique de Voltaire
Candide présent le registre satirique ; c’est une critique des travers de la société. Pour faire passer ces idées de manière plaisante, Voltaire invente un genre nouveau « le conte philosophique » ; c’est une histoire qu’utilisent les ressorts du conte pour nous faire réfléchir sur des concepts philosophiques.
Un conte philosophique est un conte qui a une visée philosophique :
Les caractéristiques d’un conte traditionnel :
- Les personnages dans Candide sont stéréotypés, simplifiés à l’extrême. Ils sont réduits à une seule qualité qui n’a pas vraiment d’épaisseur psychologique. Par exemple, le nom de, Candide indique est « pur, crédule, naïf », Pangloss est réduit à son enseignement (pan=tout, gloss=la langue). Donc Pangloss, c’est quelqu’un qui parle de tout et qui parle tout le temps pour tout expliquer.
- Candide se situe un univers intemporel. ‘’Il y avait ‘’, cette location verbale fait immédiatement réfléchir aux contes de fée.
- Des lieux imaginaire et exotique : l’Eldorados dans le chapitre dix-huit.
La visée philosophique de Candide.
- Sous-titre ‘’Candide ou l’optimisme’’. Ce conte traite de la philosophie de l’optimisme de Leibniz pour ceux qui ne le savent pas. Il s’agit en fait de la philosophie de l’optimisme développé par Leibniz du XVIII siècle que Voltaire dans ce conte critique.
- Candide a également une visée critique qui est une dénonciation des maux qui rongent la société : la religion et le fanatisme, la liberté politique et la tyrannie, la connaissance et l’obscurantisme, le bonheur et la fatalité, la liberté, l’esclavage et l’absurdité de la guerre.
- Une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin », dans le dernier chapitre trente où Voltaire qu’il fait cesser de s’égarer dans discours philosophiques stériles pour privilégier une vie calme, fondée sur le travail.
- Voltaire s’attaque à philosophe Leibnizien
Voltaire s’attaque à essai « Théodicée » de Leibniz, publié en 1710. Dans lequel il défend de sa fameuse formule « tout ce qui existe est bien. Donc il est d’un optimisme absolu. Cette idée est dans les discours de Pangloss.
- L’optimisme de Pangloss est une position philosophique que l’on peut résumer comme ceci : « Dieu est parfait, Dieu a créé le monde, Un être parfait créerait un monde parfait, donc le monde est parfait. » et puis un être parfait créerait tout ce qui pourrait être créé. Par conséquent tout ce qui pourrait exister existe en fait. Enfin, ce monde est le meilleur des mondes possibles et tout est pour le mieux.
- Ensuite les causes finales du mal, quand on remontre l’enchainement, aboutissent toujours à un bien. Le mal est transitoire er il existe que pour un bien future.
- Voltaire utilise Pangloss pour démontrer la philosophie optimiste de Leibniz. Voltaire, s’il a été optimiste dans sa jeunesse il a été bouleversé par le spectacle du mal. Donc, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
- Le mal que les hommes s’infligent entre eux comme la guerre de sept ans qui oppose la prusse à d’autres pays européens de 1756 à 1763 et le mal que la nature provoque comme le tremblement de terre de Lisbonne en 1755. C’est ainsi que les thèses de Leibniz lui deviennent alors insupportable. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal et Dieu comme un architecte qui crée mais laisse vivre sa création. C’est donc aux hommes de prendre en main leur destin et de créer le bien, ou le mal : en tout cas, les hommes sont responsables de leur monde.
- « Il faut cultiver notre jardin
A la fin du récit, Candide s'exclame : « Il faut cultiver notre jardin ». Rédiger un discoure d’une vingtaine de lignes qui récapitulent et analysent les étapes du voyage de Candide. Ils s’achèvent sur cette phrase du personnage à laquelle nous donnons une interprétation.
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