Camille Desmoulins, Article extrait du Vieux Cordelier, 1793
Commentaire de texte : Camille Desmoulins, Article extrait du Vieux Cordelier, 1793. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar diane_mto • 18 Mai 2021 • Commentaire de texte • 1 199 Mots (5 Pages) • 963 Vues
Commentaire de texte :
Camille Desmoulins, Article extrait du Vieux Cordelier, 1793
Le texte que nous allons étudier a été rédigé par Camille Desmoulins en 1793. Camille Desmoulins est un journaliste, un révolutionnaire français ainsi qu’un avocat du 18ème siècle. Cet homme est l’une des figures majeures de la Révolution Française. Il fait ses débuts dans le journalisme en novembre 1789 avec son 1er journal publié nommé : « Les Révolutions de France et de Brabant »
Le 18ème siècle aussi appelé « siècle des lumières » est particulièrement marqué par l’apparition des philosophes des lumières d’où l’apparition de cette appellation. Ces philosophes et intellectuels ont permis à la France d’avancer scientifiquement parlant et aussi intellectuellement.
Ce siècle est aussi marqué par la Révolution Française en 1789 qui a été une période de bouleversement sociaux et politiques en France.
Ici, nous étudions un extrait du quatrième numéro d’un journal de Camille Desmoulins nommé « Le Vieux Cordelier ». Ce journal est composé de 7 numéros tous écrits entre décembre 1793 et janvier 1794.
Dans cet extrait, Camille Desmoulins parle de son mécontentement vis-à-vis des personnes qui instaurent la terreur en France, en effet cette période post-révolutionnaire est une ère où le gouvernement de la Terreur s’installe. Desmoulins prône la liberté de chacun, sans être réprimandé et exprime son désaccord vis-à-vis de la la répression de la Terreur. Cet extrait montre comment Camille Desmoulins dénonce le régime de la Terreur.
Nous allons maintenant nous interroger sur comment Camille Desmoulins montre son désaccord envers ce nouveau régime basé sur la Terreur et que lui reproche t-il.
Pour répondre à cette interrogation, nous étudierons premièrement le manque de liberté au sein de ce régime et deuxièmement, les actions inacceptables selon Camille Desmoulins.
Dès la première ligne, Camille Desmoulins parle de la liberté au sein de ce nouveau régime de Terreur après une révolution qui prône les droits et libertés de chaque individu. Il utilise une négation, pour commencer à montrer à quel point cette liberté est selon lui, primordiale, vis à vis de la liberté et d’une cantatrice d’Opéra « la liberté […] ce n’est pas une nymphe de l’Opéra » ligne 1.
Camille Desmoulins continue ensuite son argumentation des bienfaits et des vertus de la liberté, il utilise un enchaînement de caractéristiques, cet enchaînement est une phrase exclamative ainsi qu’une anaphore : « c’est le bonheur, c’est la raison, c’est l’égalité, c’est la justice, c’est la déclaration des droits, c’est votre sublime Constitution ! » ligne 2, 3 et 4. Lorsque l’auteur parle de la déclaration des droits, il parle enfaite de la déclaration des droits de l’Homme qui a été annoncée durant cette période révolutionnaire. Mais, le contexte actuel où Desmoulins écrit cet article laisse réfléchir à cette proclamation des droits de l’Homme avec la politique de Terreur instaurée. Il aborde aussi le sujet de la Constitution, en effet, après la Révolution française de 1789, la première Constitution française est rédigée en 1791 elle est nécessaire pour consacrer des droits ainsi que des libertés fondamentales aux Hommes. Il continue a exprimer la nécessité d’obtenir toutes les libertés sans être réprimandé en montrant que lui même est complètement dévoué à obtenir la liberté totale. Desmoulins annonce même qu’il vénère cette liberté avec l’expression « je tombe à ses pieds » ligne 4. Il exprime une deuxième expressions pour dire qu’il donnerait sa vie pour obtenir la liberté et serait prêt à tout « je verse tout mon sang pour elle » ligne 5. A la fin de cet extrait, ligne 20, Camille Desmoulins est persuadé que la liberté est la solution de tous les problèmes et notamment de la fin de cette politique de Terreur qu’il critique et n’accepte pas : « Je suis certain, au contraire, que la liberté serait consolidée.. »
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