Calligula
Commentaire d'oeuvre : Calligula. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aurelienmaire • 21 Juin 2015 • Commentaire d'oeuvre • 608 Mots (3 Pages) • 792 Vues
Sujet d’invention : Aurélien Maire
Le pouvoir de Caligula est sans limite, celui-ci va trop loin dans sa démesure et tue le père de Scipion, après avoir récupéré la tablette. La scène se passe dans la chambre de Caligula, celui-ci se regardant dans le miroir avec la tablette dans ses mains .Caligula appelle le garde, mais avant que celui-ci n’arrive, entre Scipion.
Caligula : (voyant arriver Scipion dans son miroir) Redéfinie moi le tyran Scipion ?
Scipion : (en colère) Un être sans âme, sans sentiments, un fou, comme toi !
Caligula : Tu m’en veux, je le sais, mais cet acte était nécessaire dans ma quête de l’impossible. Je te l’ai déjà dit dans ce monde il n’y a que malheur...
Scipion : Malheur, mais tu es l’incarnation même de ce malheur, tu critique ce monde mais c’est toi notre empereur, c’est toi qui le dirige. (la larme à l’œil) Tu avais toutes les qualités de la terre, maintenant tu en as tous les défauts.
Caligula : (d’un ton autoritaire) Crois-tu réellement que tes accusations me font quelque chose ? Regarde moi bien Scipion, je suis l’empereur, je suis ton roi.
Scipion : Autrefois, peut être mais aujourd’hui, tu n’es que mépris et haine. Ne comprends-tu donc pas ce que tu es devenu, un monstre ? Je ne t’accuse pas Caius, je t’informe.
Caligula : C’est un piètre spectacle que tu m’offres là, avant de me juger, m’a tu déjà compris une seule fois ?
Scipion : Je crois bien que je suis un des seuls justement, tu uses de ton pouvoir sans limite pour tuer des innocents, luttant désespérément pour quelque chose que tu as perdu, le bonheur, et croyant que personne ne pourra te faire opposition. (Regardant la tablette) Regarde la tablette ! Tant que tu ne seras pas mort, d’autre s’opposeront a toi et finiront par réussir.
Caligula : Des traites, des lâches comme ceux que tu appelles des innocents, je les tuerais avant !
(Cette réplique doit être jouée avec la plus grand mépris de la terre)
Scipion : Ce monde serait alors bien moins peuplée, ne pourrais-tu pas au lieu de ça m’écouter juste une seule fois ?
Caligula : Si tu était moi, là je t’écouterais.
Scipion : Oh Caligula comme je te hais ? Pourquoi ne suis-je pas déjà partis, mon père serait peut être encore vivant et mon chagrin ne serait pas si immense. Comment te faire ressentir ce que je ressens ? Comment te faire souffrir autant que je souffre ? Comment te faire payer...Mais cette chose me parait impossible, je suis face à un homme au pouvoir illimités, face à un fou, face à toi ! Tu es l’empereur le plus cruel qu’on a jamais vue depuis le début de l’empire romain, toi qui étais si bon avant. Ces trois jours t’on totalement changé, ce roi élogieux d’autre fois s’est transformé en un être sans pitié ni scrupule. Est-ce la folie de ce monde ? La mort de ta sœur Drusilla ? Comment expliquer ce qui t’a fait changer en si peu de temps. (S’adressant à lui-même) Oh mon père, la honte s’empare de moi, le regret de ne pas avoir vu ce qui allait se passer me hantera jusqu’à ma mort. (S’adressant de nouveau a Caligula) Tu aurais pu exercer ton devoir d’empereur de façon noble mais tu as sombré dans la folie, tu ne peux plus être raisonné. C’est donc pour ça que je me vengerai même si la mort en sera la conséquence, c’est une promesse que je te fais devant Dieu tout puissant, ce même Dieu que j’implore de te redonner la raison.
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