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Cahier d'un retour au pays natal

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Par   •  21 Juin 2019  •  Fiche  •  2 459 Mots (10 Pages)  •  912 Vues

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Cahier d’un retour au pays natale

Aimé Césaire

Etude comparée : Deux textes en même temps

« C’était un negre grand comme un pongo » p40

« J’arborai un grand sourire complice » p41

« Tiède petit matin de chaleurs » p44

« Tiède petit matin de vertu ancestrales » p48

Problématique des deux extraits :

Comment de l’individu à la terre du pays natale se définie la négritude ?

Premier passage

A travers le portrait une identité individuelle et culturelle

Deuxième passage

Une identité philosophique

Axe I : Les caractéristiques humaines et patrimoniales

Axe II : De la révolte/rébellion jusqu’au sens d’une vie

Texte 1 :

Portrait paradoxale càd on va passer sans cesse de l’éloge a la critique. On aboutira quand même à une reconnaissance complice de Césaire. Le mot de negre est à la fois une provocation et par ailleurs une identification.

Cette extrait commence par une formule qui ressemble au début d’un comte qui rend se « negre » presque irréelle ou impossible à envisager. La description qui se fait à l’imparfait et au plus que parfait renvoie a un passé qui va se prolongé en la personne même du poète, car à la fin du poème la ressemble ne fera aucun doute car le « je » débouchera sur le mot « complice » (l.43). La voix poétique va prendre en charge ce portrait en y reconnaissant des caractéristiques communes.

  1. Caractéristiques humaines et culturelles

« Il essayait de ce faire tout petit »

« Il essayait d’abandonner sur ce banc » démonstration qui va montrer l’humilité de la personne. ET qui va traduire le conditionnement qui est de rester toujours un être effacé. « Sous l’action d’une inlassable mégie » on en fait une victime. Adjectifs « grand gros petit » qui font de ce personnage un dessin et un être simple. Il va y avoir une identification.

« Scabieux » marque de la souffrance peau difficile à déchiffrer. On sent le passé difficile mais aussi ça redonne au visage une valeur d’expérience infatigable.

 « Travaillant a quelque cartouche hideux » assimilation entre le personnage cartouche (qui a défendu au 18eme siècle les défavorisés en volant les richesses des riches) et la cartouche du fusil (qui a été une des armes des colons). Il y a par sous-entendu la désacralisation des héros au profits du personnage qui a œuvré pour les siens.  

On va procéder par synecdoque « le nez (deux tunnels) le pouce le visage » cela va nourrir la dislocation de son individualité et donc rappeler sa souffrance. Violence par « deux tunnels percés » sa lèvre qui est démesurée. On est passé d’un personnage beau et fort à un personnage souffrant « caricaturale, raboté, poli, verni » en ont fait un objet.

On arrive à une image d’ensemble d’un « negre » dégingandé. Il n’a plus de consistance humaine « double négation » Césaire va retenir l’intériorité : les yeux qui traduisent la lassitude « une lassitude sanguinolente » allégorie de la violence. L’indétermination du « un » qui ici est un pronom indéfinie car « un negre » nous montre que c’est un individu qui a été mis à l’état brute avant d’être verni : cliché du nègre = saleté. C’est un objet qui maintenant à une utilité, une fonction et non plus une identité.

Animalisé par « tanière » donc non plus un être humaine. Cet être n’est plus qu’un morceau d’être avec « les orteils ». Portrait physique, déshumanisant. Concepts qui vont définir son comportement

« Creusé l’orbite, l’accrochement des mâchoires… » on va descendre en lui pour ne trouver que la misère. Qui va automatiser son comportement et faire de lui un stéréotype de l’esclave.

« Elle » = la misère

« Elle avait tendu, elle avait planté, elle avait planté » qui renvoie à la mégissière.

Il n’a plus de parole (mâchoire) il n’a plus de vision (orbite creusés) et plus de sentiments car la misère (elle avait affolé le cœur, vouté le dos). On trouve un clin d’œil à Baudelaire dans les petits poèmes en proses dans le poème « Enivrez-vous ». Personnage vouté penché vers la terre, penché vers la mort. Personnage vouté qui ressemble au travail lourd d’un esclave. La synthèse qu’il va proposer est surprenante et se résume en trois mots « hideux comique laits » et qui va répéter en anaphore « un negre ». Qui va privilégier « COMIQUE ET LAITS » qu‘il va répéter en anadiplose (v41.41). En majuscule car ces caractéristiques sont devenues son identité, elles ne sont plus naturelles mais des jugements de valeurs. Cette être là n’a qu’une identité imposée. « Ses mains réunis en prière » il ne lui reste que la prière qui le transforme en mendiant qui est à la recherche de secours. Césaire lui redonne avec des adjectifs beaucoup plus humains « mélancoliques, mignon » et ces femmes se moquent de lui parce que on a habitué ces gens à n’avoir aucune considération d’eux même.

« J’arborai un grand sourire complice » il a été coupable de l’avoir vu comme un stéréotype. Il a été lucide et conscient car il montrait sa moquerie.

Nous avons tout l’historique de l’esclavage et la métaphore a l’itinéraire douloureux et d’usurpation d’identité. En forme de prose narrative avec un certain nombre d’image qui pouvait identifier la poésie.

  1. De la révolte/ jusqu’au sens de la vie

La négritude se fait comprendre avec des caractéristiques physiques. Le portrait prenait le physique comme un tremplin.
Il exprime un comportement qui explique bien le passage du temps sur le corps de se « negre » et de l’esclavage qui a fait de ce corps un corps dégingandé. Le jugement de valeurs comique et laie que Césaire va se permettre à la fin du premier extrait. « Comique et laie » repris en anadiplose. Ces jugements de valeurs dépendent d’un comportement. Ce negre est mélancolique. On est passé d’un portrait intérieur. C’est un portrait suggestif qui devient très vite un portrait psychologique.

 Il est le mal aimé « nez en péninsule » avec un clin d’œil à Cyrano de Bergerac

Le mot « negre » va être un palier vers qqchose de plus profond pouvant définir cet individu.

Le terme « negre » n’est plus du tout péjoratif. On arrive a trouvé très sympathique et à éprouver de la compassion cet individu. Ce principe de négritude va retrouver une meilleure définition.

La mise en évidence de la souffrance inhérente à son parcours et de l’humanité difficile à retrouver mais bien évidemment vivante « elle avait avait affolé le cœur, vouté le dos ». La misère lui avait enlevé sa capacité à être mélancolique et il inspire des sentiments, il n’est donc pas un objet.

Texte 2 :

Pas complet pour définir la négritude. Cependant il y présente des indices préparatoires à cette définition de la négritude qui sera donner à la fin de l’œuvre poétique. Ce passage va répondre directement au portrait et va se dérouler en perspective du portrait définie au premier passage. Et dans ce passage là on retrouve les racines, les bases du concept de négritude qui sera théorisé à la fin. On voit parfaitement que Césaire retrouve des racines pas parallèlement aussi par l’écartèlement symbolique que son histoire à subit entre l’Afrique les Antilles, les caraïbes et l’Europe, on voit encore plus ce que cette déchirure à paradoxalement générée à savoir une force créatrice de vie et d’écriture poétique.

Les éléments variés de la nature comme les éléments de la création humaine vont imprégner l’individu martiniquais. On s’aperçoit en fait que l’environnement naturelle ou domestique ainsi qu’individu « negre » sont interdépendant et fusionnelles.  Les gens de métropole veulent métriser la nature. Appartient à un courant : la négritude.

  1. Caractéristiques humaines et culturelles

Oxymore « fausseté authentique » seront des meilleures images réunissant ses racines africaines et sont voyages dans les iles qui en fait l’histoire du colonialisme, ses départs en Europe qui lui ont permis une éducation pour son retour dans les iles et ainsi retrouver tout ça sur une terre qui est devenue une terre natale après la colonisation.

Dans ce deuxième passage ne parle plus du personnage mais de l’usurpation d’identité. La conscience et la colère vont cédés place à l’espoir de retrouvé une authenticité. Retrouvé par les nombreuses anaphores « par-dessus » « par dessous » « vienne » « il y a ». On a dans ce passage une ouverture avec le mot tiède et une fermeture avec le mot tiède. La tiédeur parait une modération qui va être l’équilibre que ces êtres doivent retrouvés. On va assister à une prière peut être celle que le negre du premier passage formulais en lui-même.

Anaphore « il y a » est peut-être une prise de conscience. Et une extériorisation de la colère avec « Eia », jusqu'à l’oxymore « tiède petit matin de vertus ancestrales » avec l’opposition de petit et ancestrales, et avec tiède et vertus qui se rejoignent pour forme un équilibre qui laisse la perspective d’un avenir meilleur.

Rappel de la complémentarité de la culture européenne et caribéenne qui définit le parcours de Césaire et de beaucoup d’antillais. Référence aux éléments de la nature faunes et flores qui fait référence à l’Europe et aux caraïbes.

Beaucoup de référence africaine avec les « Cynocéphale », « eia », « Kailcédrat ».
Ce passage à une poétisation beaucoup plus forte car par la forme et la poétisation de la phrase on retrouve des vers. Ces vers qui n’ont pas de ponctuation privilégies :

  • L’anaphore abondantes
  • Accumulation extraordinaire de figure de rhétoriques

  1. De la révolte/rébellion jusqu’au sens d’une vie

  • Distinguer un parcours historique

Des figures qui vont nous donner la scène pratiquement visuelle d’un d’amour. Mais avant cela on a des préparations. Avec anaphore « par-dessus » qui montre qu’il va dépasser ses peurs ancestrales. Allégorie « peurs ancestrales » allégorie du passé. Le par-dessus bord répéter montre qu’il surpasse ses peurs pour en arriver à des richesses pérégrines. L’adjectif « pérégrine » vas personnaliser les richesses pour donner aux « negres » une authenticité.

Le même principe va être utiliser avec « fausset é authentiques en oxymore traduisant la nécessité de dépasser les erreurs d’identité qui ont été auparavant commises. Que tout le monde et même les negres s’étaient approprier.

Anaphore « pas dessus bord » confirmé pas un « mais » d’opposition alors que on s’aperçoit que le mot étrange fait échos au mot pérégrine. La notion d’étranger se transforme peu à peu, les negres étaient étrangers à eux-mêmes.

Le verbe « m’illumine » engage dans l’œuvre Césaire.

Alors on n’a pas de rimes mais on a des assonances comme le « i » qui va se transformer en un son plus rond le « on ». Et en paronomase les sons « au » et « en ».

Anaphore de « vienne » au présent du subjonctif fait référence la prière. La conjugaison est un mode de l’irréalité qui confirme la signification du mot « vienne ».
Les oiseaux « colibris » allégorie de la liberté qui correspond au désir de renouveau.

Oxymore entre « colibris » et « épervier » car on oppose les tailles les forces et les significations.

L’envol a pour but de changer les destins car « l’horizon » symbolise la ligne lointaine d’une vision et peut être d’un espoir.

Contraste entre terre et mer avec « cynocéphale » et « oiseaux ». Il s’attache au faune et la flore. « Beauté fraicheur » il symbolise la naissance du monde.

« Dauphins » sont d’être très intelligent et d’être amis de l’homme et les aidés.

On n’arrête pas d’avoir un processus allégorique et en même temps l’allégorie passe à la personnification.

Métaphores « coquille de la mer » qui nous renvoies au « bri de l’horizon » et qui semble assister sur la possibilité de changer le monde et les visions qu’on en a.

« Plongeon d’îles » renvoies aux iles caraïbes et qui sont ici par métonymies représentées. Transfert homme/ ile qui avec sa terre doit faire disparaître les préjugés pour retrouver une puissance créatrice. Inspire un nouveau monde celui de l’antillais authentique.

Strophe transitionnelle va donner une voie au poète. Anaphore « il y a ». Une voie qui à parler de bonheur possible.

  • Distinguer le processus d’un véritable enfantement :

Césaire fait de son passé une force créatrice : la négritude et cela va lui permettre de devenir poète de la négritude

On trouve un contraste entre la nature de différente terre et diffèrent continents qui ont élaboré la nature humaine de ces hommes écarteler. Les habitants de Martinique ont été d’origine africaine et dépendant d’une éducation colonialiste. Il y a des souffrances et des désordres qui ont du mal à faire renaitre l’espoir.

Il y a surtout la dénonciation des colons et de ceux qui ont semblés inferieurs aux européen (« pour ceux qui n’ont… »). Césaire va devenir leur porte-parole et il va montrer qu’ils ont des qualités à défendre.  Il va se mettre à rappeler ces qualités (« mais » p46)

Il va rappeler que les negres ont en eu la force de leurs terres et de leurs pays, et qu’ils sont pour cela capable d’enfanté un monde meilleur, un monde déjà à leurs mesures. On va assister à une véritable relation amoureuse symbolique qui va permettre à la figure terre féminine d’engendrer à une nouvelle génération celle des negres de la négritude.

On a symboliquement les étapes de l’acte amoureux : il va insister sur les transformations de la chaire et par le cri de guerre Eia il va rendre un hommage important à la force virile de ces hommes qui doivent retrouver une dignité pour enfanté, on voit également des deux possessif « ma lune ton soleil ». Il y a une gradation vers l’espoir et la lumière qui vont permettre de retrouver en l’individu cette détermination à vivre.

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