CORPUS, lettre d'exposition
Commentaire de texte : CORPUS, lettre d'exposition. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Youssef Zougagh • 11 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 401 Mots (2 Pages) • 705 Vues
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I.Une lettre d'exposition
A.Gercourt, un prétentieux ridicule
- La marquise dresse un portrait sévère de Gercourt. Il est présenté comme un personnage ridicule et prétentieux. C'est un homme sûr de lui. La marquise est en vérité blessée, car il l'a trahie, et elle ne correspond pas à "l'importance que met Gercourt à la femme qu'il aura".
- La marquise se moque des idéaux de son ancien amant. Pour lui, la femme parfaite est une jeune femme blonde qui sort du couvent. Elle trouve cela ridicule.
- Elle écrit "Le Gercourt". Cela est méprisant.
- La marquise veut ruiner socialement son amant, pour le rendre parfaitement ridicule. Elle veut en faire "la fable de Paris".
B.Cécile, un pantin
- Cécile est le pantin. Elle est la victime innocente de ce projet machiavélique. Si la marquise s'attaquait uniquement à un ancien amant, il n'y aurait pas la dimension machiavélique. Mais elle sait très bien qu'elle va ruiner une innocente.
- La marquise décrit Cécile comme "l'Héroïne de ce nouveau Roman". Cela souligne qu'elle se voit comme une écrivaine, comme la maîtresse du destin de la jeune femme. Elle se donne le droit de la manipuler.
- Elle rappelle bien l'innocence de Cécile. Elle écrit "cela n'a que quinze ans" (mépris dans l'utilisation de "cela" pour qualifier Cécile) et "nullement maniérée". C'est une fille naïve.
II. Une tentative de persuation
A.Une certaine complicité
- La marquise livre ici une confidence à Valmont. Elle fait preuve de sincérité et d'exclusivité. Elle lui avoue sa blessure, il est le seul à savoir que Gercourt l'a blessé.
- Une certaine complicité se dessine. On comprend qu'ils partagent une histoire commune, ils ont tous les deux été trahis par le passé. La marquise joue sur ce passé.
- La marquise n'hésite pas à exprimer ses sentiments. C'est une preuve de confiance. Le verbe "confier" est utilisé. Il y a de l'intimité entre les deux personnages.
- On comprend qu'ils ont été amants. La marquise le connaît bien. Elle sait comment le flatter, comment le convaincre.
B.La domination
- On peut parler de manipulation. La marquise sait ce qu'il faut dire à Valmont. Si le ton de la lettre est celui de la confidence, la tendresse est pourtant absente.
- La marquise donne des ordres. L'impératif est en effet très utilisé par l'auteur. Elle ne laisse pas le choix à Valmont. Elle écrit : "je veux", "j'exige". Elle domine cette relation. Dès le début de la lettre, elle commande : "Revenez".
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