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CORPUS : Honoré de Balzac, Flaubert, Guy de Maupassant, Huysmans

Fiche : CORPUS : Honoré de Balzac, Flaubert, Guy de Maupassant, Huysmans. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2019  •  Fiche  •  634 Mots (3 Pages)  •  1 083 Vues

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Le corpus est composé de quatre écrits tirés d'œuvres romanesques du XIXe siècle. Le premier récit provient du livre Illusions perdues écrit par Honoré de Balzac en 1836 - 1843, tandis que le deuxième est un passage de Bouvard et Pécuchet publié par Gustave Flaubert en 1881. Le suivant est un fragment du roman Une Vie de Guy Maupassant datant de 1883 et pour finir l'ultime extrait est tiré de l'ouvrage écrit en 1884 par Karl-Joris Huysmans, Là-Bas. En étudiant ces quatre textes, nous nous demanderons quels sentiments les personnages éprouvent-ils en regardant ce qui les entoure.

Tout d'abord, nous pouvons rapprocher ces écrits en évoquant le rôle prépondérant donné aux sentiments dans ces quatre extraits, mis en évidence par l'intensité et la durée des émotions. Dans Bouvard et Pécuchet , on ressent tout au long de l'extrait une lassitude et un ennui, autant dans la description de l’environnement "leurs cimes se balançaient dans la brume, perpétuellement, d'un air lamentable", (l. 22) "le ciel blanc écrase de sa monotonie", (l. 13, 14) que dans celle des personnages eux-mêmes :"Ils bâillaient l'un devant l'autre" (l. 19). Ce morne tableau est complété par un sentiment fort, une tristesse qui se transforme même en désespoir "un coeur sans espoir", (l.19). Dans Là-Bas, le sentiment d'inquiétude et d'inconfort de la situation qui se dégage de l’extrait est présent tout au long de celui-ci, tant par la description physique des lieux et des personnages que par les sentiments qu’éprouve le héros. La puissance de ces sentiments se manifeste également par leur soudaineté et surtout leur intensité. Dans le premier texte de H. Balzac, les qualificatifs qu'emploie le héros montrent la puissance de son sentiment de déception et voire même de dégoût "la vieillerie" (l.6) "un goût affreux" (l.5). Il trouve que Mme de Bargeton a perdu, en comparaison des jeunes filles Parisiennes, son charme et son allure, tandis que celle-ci se fait des réflexions analogues : " Madame de Bargeton lui trouvait un air piteux ", (l.22). Tout cela étant bien évidemment mis en évidence par le fait que cette désillusion constitue l'entièreté du passage, et peut être même du roman compte tenu de son titre, Illusions perdues. Cette intensité des sentiments se remarque de même dans le fragment de l'œuvre de Maupassant où l'amour que Jeanne porte à sa petite fille est si intense qu'il semble presque violent "se mit à l'embrasser furieusement", (l.15) "la criblant de baisers", (l.14).

Cependant, si la présence importante des sentiments peut s'observer dans ces quatre extraits, les différents personnages ressentent des émotions bien distinctes. La déception prime pour Lucien et Mme de Bargeton, et elle se retrouve par endroits chez Bouvard et Pécuchet :"La peur des déceptions", (l.2) "à quoi bon?", (l.5). Dans l'écrit de G. Flaubert, on retrouve également un sentiment de tristesse "jours tristes" (l.1), "lamentations" (l.9) qu'on pourrait mettre en parallèle avec ce qu'éprouve Durtal "très ennuyé" (l.8), ainsi que le renfermement de Mme de Chantelouve que l'on pourrait traduire par de la tristesse. De plus, ce passage dégage une

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