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Bouvard et Pecuchet

Commentaire de texte : Bouvard et Pecuchet. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Août 2021  •  Commentaire de texte  •  783 Mots (4 Pages)  •  1 318 Vues

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Introduction :

Le genre romanesque a connu d'importants changements au cours du XIXe siècle. De nouveaux mouvements sont apparus tels que le romantisme, le réalisme et le naturalisme. Parmi les écrivains réalistes, on retrouve Gustave Flaubert, célèbre écrivain français du XIXe siècle. Ce dernier est considéré comme une référence au regard de ses romans les plus connus tels que Madame Bovary, Trois Contes ou encore Bouvard et Pécuchet. Ce dernier roman de Flaubert demeure aujourd'hui inachevé suite à son décès .

Le texte qui fait l'objet de notre étude correspond à l’incipit de ce roman qui met en scène la rencontre entre ces deux personnages éponymes : Bouvard et Pécuchet.

Il serait alors judicieux de se demander comment Flaubert met en scène ce premier contact entre Bouvard et Pécuchet.

Pour ce faire, un premier mouvement de l’étude montrera une description réaliste de l’incipit puis un second le portrait contrasté de ces deux personnages.

I-Une description réaliste

A- Un environnement concret)

L’incipit présente le décor, l’action et l’environnement. Celle-ci se déroule un dimanche d'été en milieu urbain. Il fait très chaud comme le montre la phrase suivante : « il faisait une chaleur de trente-trois degrés »(l.1). Le narrateur précise que l'action se passe à Paris : « le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert » (l.1-2). Ce lieu existe réellement dans la capitale, ce qui montre …

La description du décor se poursuit de manière banale ; en effet, l’allitération en « b » lors de la description du canal « Saint-Martin » (l.3) en employant les mots : « bateau », « bois », « berge », « barrique ». Ici, l’écriture sert aussi sert aussi à montrer la pesanteur du décor.

La description se poursuit avec autant de banalité en ce qui concerne l'architecture urbaine par temps d'été : « […] les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient »(l.7-8), tout cela sous la « réverbération du soleil » (l.7).

Tout semble être monotone, il n’y a rien de particulier dans les environs. Le narrateur veut mettre en valeur l’ennui des habitants des zones urbaines durant les interminables journées d’été, ainsi « […] tout semblait engourdi par le désœuvrement du dimanche et la tristesse des jours d’été. » (l.8-9). L’adverbe de totalité tout, les mots long de plus de trois syllabes, allitération en « d » corroborent à la lourdeur.

Puis, l’arrivée de deux personnages cherchant tous deux un abri où se reposer lance l’action.

B-La présentation des deux personnages

Après la description du décor, le narrateur met en scène deux personnages : « deux hommes parurent » (l.10). Le passé simple ici est révélateur de l’action …. par les deux personnages. Il s’agit ici des deux personnages éponymes du roman, Bouvard et Pécuchet. Dans cet extrait, ils sont différenciés : « L’un venait de la Bastille » tandis que « l’autre venait du Jardin des Plantes » (l.11). Il s’agit de deux lieux à Paris, complétement opposés. Il en décrit un, plus grand. Celui-ci

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