Biographie de Ronsard

Biographie de Pierre de Ronsard:

Pierre de Ronsard (1524-1585) est un poète français, éduqué par un précepteur, il montre dès son plus jeune âge un amour profond pour la poésie et l’étude. Il est un des plus grands poètes de la Renaissance. En 1547, il rencontre Joachim du Bellay, avec qui il fondera le mouvement de la pléiade. Pierre de Ronsard va largement contribuer à la modernisation et la vivification de la langue française. Après son recueil Les Amours, il gagne le surnom de «Princes des poètes», suite au succès de ce recueil. Il deviendra même par la suite le poète et l’aumônier du Roi Charles IV, le roi en guise de reconnaissance va lui offrir le prieuré de Saint-Cosme. Ce cadeau lui permet de se mettre à l’abri, il peut donc se consacrer totalement à la poésie. Il meurt ensuite en 1585 à cause d’une longue maladie dans cette même demeure, ou il est inhumé.

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«Je veux brûler pour m’envoler aux cieux» 

Ce poème est un sonnet, publié en 1552. Ronsard dans sa vie de poète va beaucoup écrire pour les

3 femmes ayant marquées sa vie ; Marie, Cassandre et Hélène. Les vers sont en décasyllabes.

Dans ce poème Ronsard veut que la beauté de Cassandre soit la même sur terre que aux cieux.

Mais pour la retrouver il doit se débarrasser de son «écorce humaine».

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I ère strophe :

Dans la première strophe, nous pouvons apercevoir dès le premier vers, le verbe brûler ce qui va nous renvoyer à une métaphore de l’amour et c’est ce qui va directement nous montrer que cette œuvre est un poème lyrique.

Dans le premier vers toujours, on observe une allitération en «v» ce qui marque la volonté du poète.

«Tout l’imparfait de cette écorce humaine» (vers2), Ronsard veut se débarrasser de son enveloppe corporelle imparfaite, pour accéder aux cieux.  On note la présence d’une métaphore de l’écorce, qui insiste sur la matérialité du corps et va donc bien accentuer la distinction entre le corps et l’âme.

Il se compare à Hercule et le participe présent «éternisant» va accentuer le sentiment d’immortalité du poète. Hercule, fils de Jupiter a atteint les cieux alors qu’il montait sur le bûcher.

On retrouve une sorte de duel dieux/mortel  grâce aux rimes embrassées, «cieux» et «dieux» pour la divinité et «humaine» et «Alcmène» pour les mortels.

2ème strophe :

Dans la deuxième strophe, l’esprit est comme emprisonné dans le corps, tout en désirant s’en libérer. Nous observons la première mention de la femme, cette apparition est faite par une métonymie avec «le rayonnement de tes yeux». Pierre de Ronsard montre qu’il connaît vien cette femme puisqu’elle est tutoyée. Ronsard veut donner de la beauté à Cassandre dans ce poème. Avec ce vers 8 «Pour s’enflammer aux rayons de tes yeux», on note une référence au feu divin qui montre l’origine divine de la beauté de la femme.

3ème strophe :

Au vers 9, nous pouvons observer une incantation au feu, "Ô saint brasier, ô feu chastement beau".

L’anaphore en « ô » renforce cette incantation du feu. On note que ce registre est lyrique puisque le poète exprime beaucoup ses émotions. Le poète va beaucoup utiliser le champ lexical de la religion au vers 10 avec flambeau, saint ou encore chastement. Mais pas seulement ce champ lexical là puisque le champ lexical du feu est aussi utilisé avec notamment brasier, feu …

4ème strophe :

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