Biographie d'Alfred de Musset
Cours : Biographie d'Alfred de Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vane40 • 29 Août 2017 • Cours • 453 Mots (2 Pages) • 808 Vues
Alfred de MUSSET : Eléments de biographie. 1810-1857 Ecrivain romantique. Théâtre et poésie lyrique. | |
Les premiers succès | |
1810 | Enfant puis adolescent heureux, il vient d’une famille aisée, affectueuse et cultivée. Etudes brillantes. Trois récompenses au Concours général. Après le bac abandon du droit puis de la médecine. Fréquente des écrivains de l’époque : Hugo, Vigny, Lamartine,… Fréquente aussi une jeunesse dorée moins recommandable qui hante les mauvais lieux de la capitale. |
1830 | Publie Contes d’Espagne et d’Italie. Célébrité. |
Premières fêlures | |
1832 | Angoissé et insatisfait, il s’éloigne de ses amis romantiques. Il refuse de s’engager politiquement, ce qui l’exclut. Sa première pièce, La Nuit vénitienne connaît l’échec. Il décide de n’écrire que des pièces à lire et non à représenter. Il prône le « théâtre dans un fauteuil ». Décès de son père |
Les souffrances de la vie | |
1833 1835 | Liaison avec George Sand, femme libérée, féministe et autoritaire qui le fait mûrir. Leur liaison est tumultueuse, entrecoupée de ruptures violentes. Rupture définitive avec George Sand. |
1834 | Ce drame se ressent sur sa production imprégnée d’amertume et de chagrin : Fantasio, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio. « il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » On ne badine pas avec l'amour (acte II, scène V) |
1835-1837 | Les Nuits, recueil poétique, apparaissent comme l’itinéraire d’une libération, un exorcisme de la douleur. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. » « La nuit de mai » « Nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert » « Nuit de mai » |
1835 1836 1837 | Production fantaisiste : Le chandelier Il ne faut jurer de rien Un caprice |
1836 | La confession d’un enfant du siècle établit le bilan d’une adolescence marquée par les circonstances historiques. |
La déchéance | |
1838 | A vingt-huit ans il connaît la déchéance. Maladie du cœur. Il tente d’oublier ses souffrances dans l’ivresse, l’opium et de nombreuses liaisons sans lendemain. Conscient de ce triste bilan il écrit dans « Tristesse » : « J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté : J’ai perdu jusqu’à ma fierté Qui faisait croire à mon génie. » |
1845 | Il reçoit cependant quelques honneurs. Chevalier de la légion d’honneur. |
1852 | Elu à l’Académie française. |
1857 | Méprisé par les nouvelles générations (poètes de la seconde moitié du XIXe siècle) qui ont fait de lui le modèle du romantique larmoyant, il meurt dans l’indifférence. |
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