Biographie: Abbé Prévost, Choderlos de Laclos, Gustave Flaubert

L’abbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'Abbé Prévost, né le 1ᵉʳ avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. Il rédige des récits semi romancés, des biographies et des aventures de voyage. Il n'a cessé d'écrire et de fréquenter les philosophes, car Prévost écrit au début de la période des philosophes des lumières. Entre-temps, ayant pris le nom de Prévost « d’Exiles » par allusion à ses propres périples, il se plonge dans la traductions de Cicéron et d'auteurs anglais.

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Pierre Choderlos de Laclos, né à Amiens le 18 octobre 1741 et mort à Tarente le 5 septembre 1803, Il est issu d'une famille de la bourgeoisie de province. Choderlos de Laclos est un officier de carrière qui a traversé la Révolution française et a beaucoup écrit sur des sujets très divers.

Il était un militaire sans illusions sur les relations humaines, et un écrivain amateur, cependant son projet phare était de « faire un ouvrage qui sortît de la route ordinaire, qui fît du bruit, et qui retentît encore sur la terre quand j'y aurais passé » ; de ce point de vue il a largement atteint son but, car la renommée de son livre maître les Liaisons dangereuses est telle qu'il peut être considéré comme un des livres parmi les plus connus au monde.

Au regard des Liaisons dangereuses, les autres écrits de Laclos apparaissent sans génie. Pourtant, l'œuvre dans son ensemble montre un homme qui incarne, par le nombre des sujets qu'il aborde, l'esprit des Lumières.

[pic 3]Gustave Flaubert est un écrivain français né dans une famille de la petite bourgeoisie, à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, le 8 mai 1880. Considéré comme un des plus grands romanciers français du XIXᵉ siècle, Flaubert se distingue par sa conception du métier d’écrivain et par la modernité de sa poétique romanesque. Il a marqué l’histoire de la littérature par la profondeur de ses analyses psychologiques, son sens du réalisme, son regard lucide sur les comportements de son époque et la puissance de son style dans ses romans. Flaubert est blâmé pour « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères » de son roman Madame Bovary. Le jugement lui rappelle d’ailleurs que la littérature a pour mission « d’orner et de récréer l’esprit en élevant l’intelligence et en épurant les mœurs » ! Certains sujets deviennent dignes d’intérêt, les progrès de la science ne sont plus réservés aux manuels et aux essais savants, l’individu s’affirme, en réaction à une évolution économique et sociale qui le dépasse ou l’écrase. Avec Madame Bovary, Flaubert, vivant l’écriture comme un culte, casse la structure du roman traditionnel.

Pour Flaubert, l’artiste n’a pas d’autre mission que le Beau : « Le but de l’art, c’est le beau avant tout. »

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