Bel-Ami / excipit

        Dans le siècle de contestation et de critique sociale comme le 19ème siècle, Maupassant grâce a ses romans réalistes montre la société en donnant une vision péjorative, comme dans Bel-Ami.

L’auteur, Guy de Maupassant est un romancier du 19ème siècle, connu notamment pour Une vie, Bel-Ami, Pierre et Jean  ainsi que des nouvelles comme Boule de suif. Il appartient au mouvement du réalisme et du naturalisme. Dans le livre, Georges est originaire de Normandie comme où Maupassant a passé son enfance. Aussi, l’auteur  participe à des revues et des journaux et dans le livre Duroy devient journaliste, Maupassant est un amateur de femme comme le personnage principal.

L’œuvre étudiée est un extrait de Bel-Ami publié en 1885, c’est un roman de mœurs en marge du réalisme et du naturalisme. L’œuvre a pour thème le journalisme, l’argent et les femmes, le personnage principal Georges Duroy est pauvre au début du roman et celui ci a une ascension social durant le roman, a la fin, il se mari et va devenir député .

L’extrait étudié est l’excipit du roman (la fin). Dans celui-ci, Georges  se marie, un registre réaliste et lyrique sont présent.

Comment le mariage montre que le personnage a atteint ses objectifs ?

Dans un premier temps nous allons montrer qu’a la fin du roman, le mariage a un importance. Il y a la présence de nombreuses personnes, une joie immense du personnage principal et enfin on se demande si c’est la fin de l’ascension de Duroy et si elle est un réussite totale. Enfin, dans une deuxième partie nous allons voir si Duroy est un personnage héroïque. Un portrait égoïste d’un arriviste est présent. On voit aussi un homme amiral poussé par le désir. Et nous avons une fin ouverte avec une vision pessimiste de l’auteur.

En premier lieu, ce passage permet de montrer l’importance du mariage de Georges Duroy.

        Tout d’abord, l’auteur commence par la présence de nombreuses personnes à cet événement. En effet, la présence d’un monde considérable donne l’impression que Duroy s’ennuie comme le

suggère l’hyperbole « interminable ». On retrouve ce comportement grâce à la comparaison « La

foule coulait devant lui comme un fleuve » qui permet d’insister sur le peu d’importance qu’il porte

à ce public. De plus, les répétitions du mot « foule » dans « une foule amassée […] bruissante » met

en évidence le grand nombre de personnes présente à ce mariage. Ainsi, les spectateurs viennent

acclamer le héros, Georges Duroy, comme l’indique la métaphore « deux haies de spectateurs ».

Enfin, l’accumulation des verbes « serait », « balbutiait », « saluait », « répondait » nous montre

qu’il est très occupé à cause du monde et qu’il profite de son moment de gloire.

        De plus ce passage montre la joie immense de Duroy. En effet grâce à sa réussite totale dû à son mariage, il ressent une joie énorme, nous pouvons le voir avec des comparaisons et des hyperboles des expressions «affolé de joie» , «se croyant un roi». Il se considère ainsi comme un roi avec une image du sacre,  nous le voyons avec l’aide de la position du personnage avec les mots « à genoux», « avait brisé le front». A cause de son orgueil, il se prend pour un roi car il pense avoir atteint le sommet de la classe sociale. Cette idée apparaît grâce à une hyperbole «le peuple de Paris […] l’enviait». Il vit donc un grand moment de gloire ce qui caractérise son bonheur nous l’apercevons par des hyperboles et des allitérations en «f» et «s» comme «légers, frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs».  

        Enfin nous allons voir si c’est la fin d’une ascension, une réussite totale pour le personnage.

En effet, Duroy est parvenu au sommet. Son mariage lui apporte gloire comme le suggère le champ lexical de la réussite avec les termes « triomphe », « favorisé », « traitait avec ces égards », « succès ». On retrouve également une métonymie de la réussite, une hyperbole « éblouis par l’éclatante soleil » nous voyons que Duroy est mis en valeur, c’est son jour de gloire. De plus, Duroy envisage de devenir député, nous pouvons l’observer dans la métonymie « un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon ».

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