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Baudelaire, les Fleurs du Mal, "Chant d'automne"

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Par   •  11 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  708 Mots (3 Pages)  •  1 888 Vues

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lecture linéaire 8

Chant d’automne

les fleurs du mal baudelaire

intro:

Baudelaire est un poète du XIXème siècle. Il publie en 1857 son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal. Cette œuvre sera l'œuvre de sa vie et est aujourd’hui l’une des plus connues au monde.  Les fleurs du mal s’inscrit dans un nouveau type de poésie plus moderne. Baudelaire est aussi connu pour son spleen et son alchimie poétique. Notamment dans le poème chant d’automne. Il y exprime sa mélancolie face à l'arrivée de l’hiver. Ses angoisses et ses peurs se retrouvent dans son aversion pour l’hiver.

Problématique

comment part l’expression poetique le poete parvientil a se liberer du spleen dans cette automne mental

mouvements

1.

2.

Analyse

Strophe 1:

Le titre montre que tout le poème est comme un chant = plusieurs voix tout au long du poème.

- Au premier mot ("Bientôt"), on apprend que quelque chose va arriver.

- "Nous plongerons" : le poète attire l'attention du lecteur “nous” = 1ere voix du chant + fait de plonger dans un destin funeste qu’est l’automne

“froides ténèbres”: le toucher froid qui rappel la mort

“Adieu, vive clarté de nos étés trop courts”: contraste avec le 1er vers + il s’adresse directement à l'été = 2eme voix du chant

- Théâtralisation de l’angoisse de la mort dans La première strophe avec ces mots "ténèbres", "Adieu", et "chocs funèbres"

“J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres”v3 : des bruits dérangeants qui annonce sa mort + tous ces sens (ouïe toucher) annonce sa mort certaine + mot "déjà"= nostalgie et “j’entend”  a une figure d’anticipation qu’on retrouve plus tard

- vers 4 : ce vers montre une image du bois que nous utilisons pour le chauffage, une image qui représente l'hiver + encore une fois l'ouïe et tous ces bruits le déstabilisent

Strophe 2:

- A la 2ème strophe, le saut soudain, le passage de l'été à l'hiver est très rapide, et inattendu.

- Vers 5-6 : enjambement. Cette énumération adjectif péjoratif fait une correspondance entre l'hiver et le moi intérieur du poème ainsi que ses angoissent non seulement dû à l’hivers mais aussi à la mort.

- "Labeur dur et forcé" au vers 6 :il subit la situation

- "Enfer polaire" : oxymore ;

- Vers 8 métaphore souligné par la négation restrictive “ne, plus que” montre une correspondance entre le soleil et le poète

De plus les deux derniers vers de cette strophe évoque un nouveau sens : la vue avec des nombreuses couleurs en oppositions (froid chaud/ rouge bleu): “enfer polaire” “rouge et glacé”

Toutes ces contradictions évoquent aussi la dualité baudelairienne présente dans toute son oeuvre les fleurs du mal

- Dans toute la 2ème strophe, on remarque une allitération en [r], montrant la dureté de l'hiver.

Strophe 3

- Vers 9 : j'écoute en frémissant: montre qu’il est attentif. Frémissant rappel les frisson du v6 + echo bûche qui tombe avec les chocs funèbres

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