Baudelaire - Une passante

BAUDELAIRE - A UNE PASSANTE – ANALYSE

AXE 1 – Une passante qui incarne l’idéal de la beauté baudelairienne

1. Un cadre moderne et bruyant

-Le vers 1 poème inscrit d’emblée le décor des « tableaux parisiens »,s’agit d’un Paris moderne et bruyant 🡪 personnification de la rue qui la représente comme agressive, allitération en « r » et en « s » : souligne l’hostilité et l’agressivité

1. L’apparition d’une passante

-la description de la passante suit le regarde de Baudelaire qui voit d’abord apparaître sa silhouette : description avec les termes « longue » « mince » « main fastueuse » «  sa jambe de statue » -par ailleurs Baudelaire est un critique d’art durant le 20 e siècle, la femme durant cette période est pudique mais ici la femme montre sa jambe (extravagance).

-cette femme est gracieuse et sa démarche harmonieuse : rythme ample des vers 2 et 4 suggère cette harmonie

AXE 2 – Une poète subjugué

1)La fascination du poète

passante incarne l’idéal de la beauté baudelairien 

- vers 6 « Moi » 🡪 apparition du poète

- adj « crispé », insiste sur le fait qu’il est perturbé par la rencontre

- rythme haché – vers 6 et 7 – trouble du poète

1. L’idéal de l’amr baudelairien

Amour idéal 🡪 douceur et violence

-antithèses : « livide et ouragan » et « plaisir qui tue » :

-allitération en « s » souligné aux vers 7 et 8 , douceur et fascination que le femme suscite

- la passante incarne si bien l’idéal de l’amour baudelairien que cette dernière l’a fait « renaître » vers 10

AXE 3 – Un moment fugitif

1. Une apparition fugitive

- apparition de la passante qui n’est toutefois qu’un moment fugitif

- vers 9 : « l’éclair »= regard et « nuit » = disparition + éclair dure ½ sec

-champs lexical du temps : brieveté de l’apparition

-antithèse entre « fugitif » et « éternité » : soudaineté de la dispartion de la passante

1. L’espoir impossible de retrouver l’idéal aperçu

Baudelaire tente de revivre l’instant de la rencontre, tension s’observe à travers :

🡪vers 11 – forme interrogative + future = B s’adresse à la femme

-vers 12 – B a peu d’espoir de retrouver cet idéal de beauté avec le terme « jamais » (négation)

-vers 13 – chiasme – insiste sur la séparation des chemins de ces deux êtres qui se croisent.

-vers 14 – incantation par le conditionnel passé – rappel que l’accomplissement de l’amour entre ces 2 êtres ne peut être qu’irréel.

CONCLUSION : Le sonnet a une passante reprend l’opposition entre le spleen et l’idéal.

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