Barbara
Commentaire de texte : Barbara. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar uxue • 12 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 554 Mots (3 Pages) • 1 143 Vues
Les textes du corpus sur lesquels nous allons travailler, sont des poèmes de Baudelaire; “Spleen”, de Verlaine; “Ariettes oubliées”, d' Apollinaire; “Il pleut”, et de Ponge; “Pluie” écrits au XIX et XXème siècle.
Ces quatre textes ont des procédés qui les classent dans le genre de la poésie.
Tout d'abord, nous savons que la poésie est un genre littéraire, aux formes variées. Elle est caractérisée par des mots, qui donnent du sens, de la sonorité, du rythme et de la métrique. Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques et la personnalité des poètes. Les quatre textes, sont un ensemble de mots, choisis par l'auteur, pour exprimer ses sentiments ou ses émotions, quelque soit leur forme, métrique, qu'ils soient en vers ou en prose. Tous sont racontés à la première personne du singulier, on peut donc voir que les poètes nous racontent quelque chose. Les quatre poèmes on pour même sujet; la pluie.
Ensuite, on s'aperçoit que les textes de Baudelaire et de Verlaine contiennent des rimes et une métrique. Le poème “Spleen” de Baudelaire écrit en 1857, est en alexandrin; en douze syllabes, et compte cinq strophes de quatre vers. Dans chaque strophe, on voit des rimes croisées, c'est à dire la même rime dans le premier et troisième vers, puis une autre dans le second et le dernier vers. Le poème “Arriette oubliées” de Verlaine en 1874, est en
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hexasyllabe, et contient quatre strophe de quatre vers. A chaque strophe, les rimes sont présents dans le premier, second et dernier vers. Ces deus poètes, sont classés dans le symbolisme, ce qui prouve pourquoi leurs poèmes sont construits avec des formes précises.
Pour continuer, on voit que les deux derniers textes, sont en prose et écrits très librement. Le poème “Il pleut” de Apollinaire écrit en 1918, a une structure très originale et très courte. Les mots sont écrits de haut en bas, comme si c'était des gouttes d'eau qui tombaient comme de la pluie. Ce texte n'a pas de rime, ni de métrique, il est libre et très aéré, il est donc léger et facile à lire. Le poème “Pluie” de Ponge de 1942 est quant à lui assez long pour un poème, il est présenté comme un récit, avec quatre paragraphes. Dans les phrases, il n'y a aucun signe de rime ni de métrique, mais comparé au dexte d' Apollinaire, il y a des signes de ponctuation, comme si on racontait une histoire.
Les deux derniers textes sont néanmoins des poèmes en prose, car on peut les différencier d'un récit. D'une part, le texte “Il pleut” aborde le sujet d'une manière originale, avec l'emplacement des mots, de plus, il est très court, et on voit à travers les mots, que l'écrivain veut nous faire part de ses souvenirs. D'une autre part, dans “Pluie” (un peu court pour être un récit) on voit que Ponge nous raconte ce qu'il voit, de manière détaillée. De plus le sujet “la pluie” qu'il a choisi est très présent dans ses paroles et il la décrit comme s'il décrivait la vie.
C'est donc avec le rythme, la métrique et les rimes des deux premier poèmes, puis avec la mise en page originale, le sens des mots et la signification des phrases
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