Anthologie

Devoir d’annotation: Anthologie Poésie

Le temps a laissé son manteau

Le poème écrit par Charles Ier d'Orléans (un prince du moyen âge connu surtout pour ses œuvres poétiques écrites lors de sa longue captivité anglaise) met en scène la célébration du passage de l'hiver au printemps : « de froidure », « de vent ». Le poème repose sur une personnification du temps et de la nature : « Le temps a laissé son manteau... » car il donne un attribut humain à quelque chose qui ne l'est pas.Le poème est composé de quatre strophes qui sont constituées de quatre vers chacune. Ce sont donc des quatrains. Il y a en tout seize vers. Chaque vers possède huit syllabes. Ce sont donc des octosyllabes. On peut aussi dire que c'est une chanson car il y a un refrain : « Le temps a laissé son manteau ». Le refrain revient trois fois. Le poème possède des rimes embrassées et croisées. Ce sont les mêmes rimes qui se répètent en [i] et en [o]. Aux rimes s'ajoutent les nombreuses allitérations en [r] : « argent », « orfèvrerie » ainsi que les rythmes ternaires et binaires.

Ballade des dames du temps jadis

Le poème "Ballade des dames du temps jadis" a été écrit par le poète François Villon (poète français du XVe siècle) au XVème siècle. Dans la ballade, le nombre de vers est égal au nombre de syllabes, ici 8 syllabes pour 8 vers. Ce texte comporte 3 huitains et un envoi de 4 vers (quatrain).La répétition de la phrase « Mais où sont les neiges d’antan ? » apporte une musicalité au texte, on l’appelle le refrain. François VILLON s’impose une règle avec des rimes croisées et plutôt riches (ou suffisantes), alternant rimes féminines et masculines.

Dans la dernière strophe, qu’on appelle l’envoi, le destinataire de la ballade emploi l’impératif pour donner un conseil et a pour condition humaine le thème de la fuite.Il y a douze femmes citées au total. A l’époque, les dames étaient l’épouse du seigneur. Dans cette œuvre, l’auteur parle du lyrisme courtois qui évoque la relation amoureuse féodale. Si les Dames souveraines acceptent de se faire courtiser, en général par un chevalier, l’homme doit ameliorer ses qualités physiques et morales pour la mériter

De sois même

Court poème composé par Clément Marot ( auteur de la Renaissance précurseur du mouvement de la Pléiade) au XVIe siècle. C’est un poème composé de 8 vers faisant parlant de l’amour avec une touche de mélancolie de par l’usage de l’imparfait

Je vis, je meurs; je me brûle et je me noie

Le sonnet de Louise Labé (écrivaine française principalement connue en tant que poétesse de la Renaissance) "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" est publié en 1555, et s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des émotions que l’auteur évoque et opère à l’intérieur d‘une forme fixe. Sous l’effet d’une passion amoureuse intense, le sujet du poème devient objet, en proie à des sensations et des sentiments extrêmes sur lesquels il n’a pas de prise.

En unissant les contraires, en omettant le destinataire de cette passion, Louise Labé a su rendre les contradictions du sentiment amoureux de manière à ce que tout lecteur puisse le reconnaître, et se reconnaître dans le « je ».

Heureux qui comme ulysse a fait un beau voyage

Ce sonnet élégiaque de Bellay (poète humaniste de la Renaissance membre des pléiades) qui exprime la douleur de l’exil se prolonge dans un parallèle entre Rome et le pays natal et témoigne du projet poétique et humaniste de Du Bellay .Alors que la première strophe est écrite à la 3ème personne et traite d’une expérience universelle, le poète intervient directement dans les strophes suivantes.

Le Héron

Célèbre fable de La Fontaine (fabuliste, moraliste et romancier français du XVIIe siècle qui travaillait comme maître des eaux et des forêts.) La Fontaine aime, dans ses fables, décrire des animaux. Cela lui permet de contourner la censure et d'amuser les enfants. Dans la fable "Le Héron", au livre IX, l'auteur dénonce la fierté des puissants et leur incapacité à choisir de bons gouverneurs. Nous allons voir alors comment La Fontaine critique la cour de Louis XV à travers la personnification du Héron.

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