Analyse de l'Huitre de Francis Ponge
Commentaire de texte : Analyse de l'Huitre de Francis Ponge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laura Clémot • 11 Septembre 2019 • Commentaire de texte • 760 Mots (4 Pages) • 6 182 Vues
L’huitre :
Introduction :
L’huitre est un poème de Francis Ponge écrit en 1942, et extrait de l’œuvre : Le Parti pris des choses. Ce poème en prose fut écrit dans le contexte de la 2nd guerre et appartient au mouvement surréaliste du 20 ème siècle. L’objectif de l’œuvre est de renouvelé ce genre littéraire, pour cela Ponge fait de l’huitre donc comme à son habitude, un de ses propres objets poétiques comme le pain, le cageot ou l'orange..... Qu’il utilise comme allégorie lui permettant de définir le langage et la poésie.
Problématique : On peut donc se demander quelle vision de la poésie dégage le poème ?
Plan : Pour réaliser la lecture analytique de se sujet, nous verrons tout d’abord la vision poétique de l'extérieur puis celle que nous dégage l'intérieur de l'huître.
Développement :
Le texte décrit plusieurs éléments de l’huitre :
- Le paragraphe 1 : l’aspect extérieur de celle-ci
- Les paragraphes 2 et 3: l’intérieur et la perle que l’on peut parfois y trouver
Ses éléments traduisent des différentes visions de la poésie grâce à l’allégorie de l’huitre représentant le langage et la poésie.
I) la poésie vue de l'extérieur :
• Le poète insiste d’abord sur l'idée de fermeture : l’huitre est un « monde opiniâtrement clos » et « rugueux » cela met en évidence l'hermétisme poétique pour les autres qui voient cela comme quelque chose de difficilement abordable.
• Pour parvenir à l’intérieur de l’huitre, Ponge nous présente un véritable mode d’emploi, il utilise des phrases simples, ainsi qu’une suite de verbes d’action qui nous indiquent comment ouvrir une huître : « il faut d’abord la tenir », « se servir d’un couteau ébréché ».
• Malgré ses indications, son ouverture n’est pas aisée et beaucoup n’y parviennent pas et il faut « s’y reprendre à plusieurs fois : « Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles » Ce chiasme contient une allitération du son « k » traduisant d’une certaine violence de la part de ceux qui veulent l’ouvrir, les hommes représentés par la métonymie « les doigts curieux » qui l’abime en lui portant des coups qui « marquent son enveloppe de ronds blancs ». Il s’agit donc d’une véritable tentative d'intrusion et la connotation de violence qui parcours ce paragraphe : donne l'impression que ceux qui cherchent absolument à découvrir et s'approprier les secrets de la poésie violeraient une sorte de refuge.
La difficulté pour ouvrir l'huître symbolise donc la difficulté d'entrer dans l'univers poétique pour quelqu'un qui n'est pas initié, mais cette entrée est possible à force d'efforts puisque le paragraphe 2 nous décrit l’intérieur de l’huitre.
II) à l'intérieur de l'huître :
« A l’intérieur l’on trouve tout un monde » autrement dit, pour ceux qui arrivent à ouvrir l'huître,
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