Amour courtois, plaisirs ou sacrifices
Dissertation : Amour courtois, plaisirs ou sacrifices. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mazzale • 13 Mars 2017 • Dissertation • 1 570 Mots (7 Pages) • 2 146 Vues
ESSAI BREF : L’amour courtois, plaisirs ou sacrifices.
Le lyrisme courtois idéalisation de la femme ou amour passionnel.
INTRODUCTION :
Après les gestes du Moyen Âge des chevaliers valeureux et en quête spirituelle, nous allons voir les chevaliers courtois qui rassemblent les vertus du chevalier épique de l’amant et la dévotion totale vers la dame, pour laquelle il est prêt à affronter les plus grands périls ; mais aussi comme la femme qui a occupé une place importante dans la société ; elle est vue comme ‘’ange’’. Donc, on parle de l’amour courtois qui peut être synonyme de désir érotique et passionnel.
La littérature du Moyen Âge va privilégier le thème de l’amour courtois ; parmi les auteurs qui traitent ce thème nous avons : Guillaume de Lorris qui, dans le poème « Sers et honore toutes femmes » tiré du Roman de la Rose XIIIᵉ (la Rose est le symbole de l’amour, de la beauté et de la féminité), en particulier donne le code de conduite du chevalier courtois et aussi développe la théorie de l’amour chevaleresque. Dans la première ligne est dicté le code de conduite, comme par exemple : « Sers et honore toutes femmes ». Le chevalier courtois doit posséder des vertus comme : courage, humilité…etc. ; il doit « se garder d’orgueil » « parce que l’orgueil est folie et péché » (ligne 11-13). Une autre vertu de l’amant courtois est la beauté et l’élégance dans ses vêtements et dans les soins du corps. Le chevalier ne doit pas être seulement habile aux armes, mais il doit montrer ses habilités : musique, chante, danse etc. Le même thème est traité dans « Le pont de l’épée » de Chrétien de Troyes tiré de Lancelot ou le chevalier à la charrette XIIᵉ nous retrouvons les qualités du chevalier courtois à travers cette difficile épreuve en particulier le courage, à travers la métaphore du lion, force physique pour surmonter la voie périlleuse du pont de l’épée qui domine une rivière tumultueuse et dangereuse. Dans « Le philtre d‘amour » tiré de Le Roman de Tristan et Iseut, François Villon désacralise l’amour courtois comme amour passionnel, plus fort que la mort. Aussi le poème de Guido Cavalcanti « Tu m’hai si piena di dolor la mente » souligne le thème de l’amour qui est ‘’une expérience dramatique et dévastateur : il apporte angoisse et défaillance jusqu’à la mort’’. La centralité de l’image de la femme est visible dans le document iconographiques « Tristan et Iseut » de Edmund Blair Leighton, on peut admirer la centralité de la femme peinte comme une créature divine grâce aussi à les couleurs que Edmund a utilisées ; devant cette femme on voit la figure de l’amant qui la voie avec une grande admiration et dévotion. Le peintre E. B. Leighton a voulu mettre en première plan la scène d’amour et en deuxième plan la figure masculine du roi Marc qui est dans l’attente d’un signe d’Iseut.
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