Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour
Dissertation : Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar queenjuju • 4 Mai 2017 • Dissertation • 318 Mots (2 Pages) • 1 054 Vues
L'apparition : Marie voit le spectre, elle croit que c'est un rêve mais c'est bel et bien une apparition : « j'ai entendu marcher », « j'ai reconnu » : répétition de verbes de perception
« je ne dormais pas » : confirmation que ce n'est pas un rêve.
Le spectre agit comme un double maléfique qui fait ressortir les images du passé.
Le passé: répétition de « autrefois ».
« Lorenzino » : diminutif affectif de Lorenzo enfant.
Répétition de « livre » : important car c'est lui qui fait ressurgir le passé.
« habit noir » : symbole de l'austérité : enfant, Lorenzo était sage.
« vous tremblez de la tête au pied » -> Trouble de Lorenzaccio.
II. La fonction du spectre
L'impossibilité de la coexistence :
Le spectre fait penser à Hamlet : ce n'est pas le père de Lorenzo mais lui-même : « mon spectre, à moi ! ». étonné -> impression qu'il ne veut pas qu'il y ait deux Lorenzo qui existent.
Le spectre de Lorenzo est parti lorsque le « vrai » est arrivé -> coexistence impossible ?
La présence de la mère est le seul lien entre les deux Lorenzo. Ils ne peuvent coexister qu’à travers elle... On ne sait pas si il est vraiment reparti : lorsque Lorenzo est arrivé, il est peut-être allé en lui.
-> trouble.
Le trouble : « tremblez » -> il comprend que l'un va sans l'autre.
« Catherine, Catherine, relis moi l'histoire de Brutus. »
Catherine est-elle une clé ?
« Histoire » que s'est-il passé dans l'Histoire ? -> une clé
« Brutus »: ambiguïté : lequel ? Celui qui tua César ou Tarquin le Superbe ? même but : libérer de la tyrannie -> importance de l'Histoire.
Le dernier verbe est au futur : « l'étonnera » -> valeur prémonitoire.
Y aura-t-il une réconciliation prochaine entre les deux spectres ?
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