1984, George Orwell
Dissertation : 1984, George Orwell. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathfarmer • 3 Mai 2018 • Dissertation • 1 228 Mots (5 Pages) • 4 165 Vues
1984 de George Orwell (1950)
Rappel biographie:
Il est né en Inde en 1903 et est mort à Londres en 1950 dû à une tuberculose. C’est un écrivain anglais du XXème siècle connu pour son roman “1984”. Son vrai nom est Eric Arthur Blair, un homme engagé politiquement et socialement (patriotisme révolutionnaire= extrême droite, dénonce le totalitarisme). Par ailleurs, il est rentré dans la police, il est devenu SDF et a participé à la guerre d’Espagne du côté républicain.
Intro:
George Orwell est né en 1903 en Inde. Il s’agit d’un romancier, d’un journaliste britannique engagé. Il n’a pas de courant littéraire spécifique. Il est connu pour son roman 1984. Cette dystopie présente une vision future du monde divisé en 3 parties. Le monde qu’il nous décrit est surveillé par un personnage de fiction Big brother traduisible par grand frère. L’extrait que nous étudions se situe dans le début de ce roman, il nous présente Winston, son appartement, et l'extérieur de Londres dévasté. Nous allons essayer de répondre à la problématique « comment le narrateur parvient-il à nous donner les caractéristiques de ce monde dystopique » ? Nous verrons dans un premier temps les caractéristiques de l'univers présenté. Puis, nous verrons la place du narrateur et de Winston. Enfin, nous analyserons les trois slogans et leurs relations avec l'univers présenté.
Description:
- Les caractéristiques de l'univers présenté:
- L’Appartement de Winston (description auditive, visuelle, propreté du lieu, surveillance)
- Description auditive : enregistrement des sons: champs lexical "brancher», "capter", "entendre», " se brancher ", "émis"
- Temps de la description : Imparfait (actions inachevées, actions prolongées, habituelles ou répétées dans le passé) « continuait », « recevait », « transmettait », « captait ».
- Propreté du lieu : George Orwell nous présente Winston « le dos tourné au télécran ». Il a le dos tourné à Londres, une ville dévastée. Cela nous montre une opposition entre l’appartement bien ordonné, propre et Londres dévastée (champ lexical de la destruction « ruine », « sinistre », « décombre », « délabrée », « destruction »...
- Double surveillance (visuelle + audio) : Enregistrement des mouvements, des gestes "on était surveillé, mouvement ", aggravé par " constant, tout ". - Champ lexical de la surveillance : « à débiter des renseignements, télécran, captait tous les sons, champ de vision, être vu aussi bien qu’entendu, on était surveillé, se branchait sur une ligne individuelle, surveillait, mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait, tout son émis était entendu, tout mouvement était perçu ».
Privation totale de liberté situation permanente, figée, établit[pic 1]
- La description de Londres (champ lexical de la destruction, la place de Londres dans le monde, le ministère de la vérité avec ses antithèses)
- Description de Londres s'associant au nom commun dégoût (l16) = Passage sinistre avec le champ lexical de la destruction : lexique de la destruction systématique " en ruine ", des toits plâtrés ", aucun effort de reconstruction de la ville, aucune idée de la date. Renforcement avec la connotation négative = exprime le ressenti de Winston (à travers personnalité, sensation pièce de théâtre en ruine)
- Place de Londres dans le monde : gouvernement de type totalitaire (+ pris le tps de reconstruire le ministère+ technologie perfectionnée pour surveiller).
- G pris le temps de mettre un système à la technologie très avancé mais laisse la ville en ruine
- Les 2 derniers paragraphes montrent 2 univers différents mais rattaché par un lien logique. La ville de Londres est à l'abandon mais le pouvoir politique et resplendissant
- La position du narrateur et de Winston.
En présentant cet univers, le lecteur peut se rendre compte de par ses caractéristiques qu’il est dominé par le totalitarisme. Le narrateur montre non seulement les réflexions du protagoniste Winston mais également son propre point de vue.
- Choix de termes péjoratifs
- -Le narrateur utilise différentes formulations "débiter» qui désigne un flot ininterrompu de paroles, l’adverbe " naturellement " qui représente une sorte de connivence avec le lecteur, puisqu’il s’agit d’une remarque ironique qui est sous-entendue. De plus, une complicité avec le lecteur est ressentie avec l’utilisation du pronom personnel «on » et du possessif «votre » place le narrateur au même niveau que le lecteur. Le narrateur nous prend donc comme interlocuteur. L’emploi de la conjonction « mais de toute façon » (l10) marque une restriction, une sorte de résignation comme si il était impossible d’échapper à la surveillance (premier paragraphe). La répétition du verbe vivre (l11) fait le constat qu’il est possible d’agir renforcé par une autre remarque « c’était plus prudent » (l14)
- La description de Londres
On peut remarquer dans le deuxième paragraphe que le narrateur s’inscrit dans la description de Londres en insistant sur le délabrement. La description se fait de façon véhémente. Avec la question « Y avait-il » (l22), le narrateur semble être à la recherche de la mémoire de cette ville (mis en parallèle entre l'ancienne et la nouvelle ville de Londres)
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