Yvan et Marc lecture analytique

Lecture analytique 2 :

Questions :

1 : Tout au long de cet extrait de pièce de théâtre, la parole est surtout occupée par Yvan et Marc. Marc pose des questions puis fini par devenir un être agressif reprochant à Yvan de ne pas donner réellement son avis à propos de l’œuvre. Serge défend Yvan car il n'est pas d'accord sur les façons dont Marc agit à l'égard d'Yvan. L'utilisation récurent de la deuxième personne de singulier « tu » ainsi que les questions posés à répétition à Yvan insiste sur l'agressivité de Marc. Yvan utilise la première personne de singulier « je » cela signifie qu'il ne prend pas parti pour Serge ou pour Marc.  

On se trouve donc en pleine dispute, désaccord sur un sujet qui ne nécessite pas cela ce qui nous ramène à de l'absurde.

2 : Les procédés qui souligne  la tension entre les 3 amis sont :

• Les phrases sont généralement courtes et brèves et donc un rythme rapide qui permet d'insister sur la dispute, l'énervement et l'agressivité.
• Le vocabulaire est soutenu mais à la fois agressif, cela peut éventuellement nous faire penser à l’argotique (ligne 13 ) « être hybride et flasque » ; (ligne 14-15) « Parce que c'est un petit courtisan, servile » et (ligne 39) « Quelle avilissement ».
• Au niveau de la ponctuation, il y a beaucoup de point d'interrogation, des questions rhétoriques (ligne 6) « Tu trouves que ce tableau n'est pas blanc, Yvan ? »;  (ligne17) « Comment peux-tu, Yvan ? » et (ligne 23) « La vérité ? Ces couleur te touchent ? » il y a aussi des points d'interrogations suivit directement par des points d'exclamations qui montre l'agressivité (ligne 25) « Ces couleurs te touchent, Yvan ?! » (ligne 30) « Je n'ai pas le droit ?!... »

En conclusion de ces différents procédés nous pouvons dire que la conséquence qui en ressort sont la forte agressivité qui ne cesse d'augmenter faisant monter de plus en plus la tension entre les trois personnages.

3 :  Chaque personnages expriment sa réaction devant le tableau de manière très différente :

Serge est en fascination devant le tableau (ligne 4) « l'Antrios n'est pas blanc » nous pouvons dire de Serge qu'il souhaite être vue comme quelqu'un qui connaît bien l'art, il souhaite faire bonne impression. Yvan fait croire que le tableau le touche (linge24) « oui, c'est couleur me touchent » car il ne veux blesser personnes ce qui révèle qu'il n'a aucune personnalité car il ne donne pas véritablement son avis. Marc a du méprit envers ce tableau (ligne 37) « Il n'y a pas de couleur, Tu ne les vois pas. Et elles ne touchent pas. » cela nous apprends sur sa personnalité qu'il pense tout savoir et qu'il ne supporte pas qu'on ne pense pas comme lui, pour lui, il a et aura toujours raison.

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