Tristesse? Alfred de Musset
Commentaire de texte : Tristesse? Alfred de Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucille_lhye • 23 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 740 Mots (3 Pages) • 4 508 Vues
Tristesse (1850)
Objet d’étude : Poésie et quête du sens Œuvre intégrale : Poésie nouvelle
Groupement : La mélancolie source d’inspiration ou dégoût, génie ou folie
Auteur : Alfred de Musset
Epoque : XIXe siècle Genre littéraire : Romantisme
Support : Photocopie
INTRODUCTION :
Alfred de Musset est un poète et dramaturge français de la période dramatique né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Lycéen brillant, il s’intéresse par la suite au droit et à la médecine, mais abandonne vite ses études supérieures pour se consacrer à la littérature à partir de 1828-1829. Il fréquente les poètes du Cénacle comme Charles Nodier et publie à 19 ans son Contes d’Espagne et d’Italie, son premier recueil poétique, il commence alors à mener une vie de « dandy débaucher » marquée par sa liaison avec Georges Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre.
LECTURE A VOIX HAUTE
Annonce de problématique et plan :
I- Les regrets du poète face à son passé (2 quatrains)
II- Les leçons tirés de l’expérience par le poète (2 tercets)
Développement :
I- a) La perte
- Premier quatrain → perte du poète
- Verbe « perdre » conjugué au passé, le quatrain est au passé ↗ cette perte
- Enumération qui finit par une gradation ↗ cette perte
- La force s’apparente au courage, au quotidien
- Effet de solitude : « mes amis » et « ma gaieté » (v.2)
- 1ère personne utilisé = poète ↗ solitude
- Anaphore « j’ai perdu » ↗perte = octosyllabes au lieu d’alexandrins, perte de syllabes
I- b) La vérité
- Deuxième quatrain → vérité
- Personnification de la vérité « la Vérité » (v.5)
- Anaphore « Quand » (v.5) ouvre ce quatrain ↗ la symétrie avec le premier quatrain et qui va annoncer une révélation
- Il vivait dans l’ignorance de la vérité, découverte de celle-ci non appréciée
- Très grande lucidité dans sa croyance
- Cruelle vérité très importante pour lui d’où l’utilisation de la personnification
- Vérité qui passe par les sensations, « comprise », « sentie », « dégouté », intensifié par les rimes
II- a) Un mal nécessaire (la vérité)
- 1er tercet → vérité qui est un mal nécessaire
- Rupture entre les quatrains et les tercets par « et pourtant » (v.9)
- Eloge de la vérité, vérité générale « éternelle » (v.9)
- « Je » → « ceux » ↗ donc une vérité générale
- Cette vérité paraît traverser le temps, elle est « éternelle » ; « ici-bas » (v.11)
- Allitération du son [s] qui dénote la sentence de cette vérité (v.10)
II- b) Une souffrance qui ne peut être ignorée
- 2eme tercet → souffrance de la vérité
- Généralisation qui continue
- Dieu semble être ici le donneur de la vérité → « Dieu parle » « il faut qu’on lui réponde » (v.12) → cet impératif montre que nous ne pouvons pas lui résister (vérité)
- Il lui reste bien quelque chose → opposition aux quatrains → la souffrance
- Il n’a que ses yeux pour pleurer cette souffrance → source d’inspiration
- Exemple parfait du poète romantique → souffrance, colère et mélancolie
Conclusion :
La souffrance de l’artiste n’est finalement plus claire par le poème. Elle existe et semble être le seul élément qui lui reste. Ce poème fait écho à la perte d’inspiration de Musset qui de 1842 à sa mort n’écrira plus aucune œuvre majeure.
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