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Thérèse Raquin, Emile Zola

Commentaire de texte : Thérèse Raquin, Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 097 Mots (5 Pages)  •  1 292 Vues

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“thérèse raquin “

Emile ZOLA 1867

Emile Zola est un écrivain du XIXème siècle, il est considéré comme le chef de file du Naturalisme, ( une théorie littéraire qui considère que le roman à une valeur expérimentale, dans la mesure où il associe un tempérament, lié à une hérédité particulière et un milieu social spécifique).

Avec Thérèse Raquin, son premier roman publié en 1867, il commence à mettre en place les principes du naturalisme. Dans cette oeuvre, il nous présente deux personnages Thérèse et Laurent, deux amants, leur liaison les conduit au meurtre de Camille (époux de Thérèse). L’extrait étudié ici est le moment où Thérèse et Laurent décide de tuer Camille

Quel est la particularité de cet extrait ?

Comment Zola met- il en évidence la violence ?

A ) un épisode à suspense

une atmosphère inquiétante

On a dans un premier temps avant le passage à l’act une pause narrative qui décrit un contexte mortuaire . En effet d’emblée , l’auteur nous décrit un lieu très peu rassurant.

On a une description des lieux qui paraissent hostiles” grand massif rougeâtre “ , les deux rives d’un brun sombre taché de gris “ “ douloureusement calme qu’un crépuscule d’automne “ et qui semblent refléter le stress et les sentiments de Laurent et Thérèse : “ les rayons pâlissent dans un air frissonnant” ,” les arbres vieillis” ,” sent la mort venir “. “ souffles plaintifs de désespérance” .

“ La nuit descend… linceuls dans son ombre.” La suite de la description assombrit davantage la scène, “ dernières lueurs” n'étaient plus que des taches brunes et grises qui s'effacent au milieux d’un brouillard laiteux” ( atmosphère de +en+ lugubre, le flou du brouillard ne pas distinguer la scène ) et annonce l’idée d’une mort imminente .

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L’atmosphère lugubre et mortuaire de la scène centrale est contrastée avec les sifflements des canotiers et le personnage de camille .«On entendait, derrière l’une des îles, les chants adoucis d’une équipe de canotiers qui devaient remonter la Seine » Ici, deux atmosphères s’opposent. Le lecteur voit la différence et c’est ce que l’auteur cherche à faire. En créant cette opposition, il accentue l’atmosphère inquiétante de la scène. Nous retrouvons encore une opposition « Au loin, en amont, la rivière était libre ». Les termes « libres » et « loin » sont en opposition avec la situation du personnage qui lui est déjà trop près de son assassin et qui sera au contraire enfermé dans une horrible souffrance.

2) la mise en place de l’acte

Après la mise en place du contexte mortuaire des lieux , le lecteur s’attend au passage à l’acte direct, des deux amants. Néanmoins l’auteur cré de nouveau un sentiment d’attente chez le lecteur en décrivant l'état d’esprits de chaque personnage. Ainsi on présent que Laurent n’est pas à l’aise avec l’acte qu’il va commettre. Il semble très stressé “ il regardait les deux rives avec “inquiétude” il avançait ses grosses mains sur ses genoux en serrant les lèvres” on a donc un premier gros contraste avec l’attente du lecteur qui perçoit Laurent comme un tueur calculateur qu’on imagine sans remords au début de l’oeuvre.

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