Synthèse Fleur du Mal
Commentaire d'oeuvre : Synthèse Fleur du Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hocine_Boudieb hoc • 6 Mai 2018 • Commentaire d'oeuvre • 1 101 Mots (5 Pages) • 632 Vues
Synthèse :
L’enchaînement des poèmes dans « Tableaux parisiens », Les fleurs du Mal, Baudelaire
La partie « Tableaux parisiens » commence par le poème Paysage. Dans celui-ci, le poète, Baudelaire présente son inspiration et idéalise Paris. Il commence par « Je veux, composer chastement mes églogues », le lecteur rentre ainsi tout de suite dans le vif du sujet et d’écrit Paris avec de nombreuses personnifications : « Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres. », v18 et « Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin. » v19
Il est suivi de Soleil, qui complète le premier poème, et apparaissent comme une sorte d’introduction, d’incipit, si c’était un roman, dans lequel le poète présente son sujet de la partie, Paris et comment il est inspiré. Ici le soleil est personnifié et apparait comme une sorte de surveillant « père nourricier » (v 9).
Suit A une mendiante rousse, dans lequel il décrit, comme une « beauté » ; idéalise malgré la situation d’une mendiante, qui fait partie du paysage de Paris. Baudelaire décrit donc certains personnages présents à Paris. Cependant, il différencie sa beauté de sa condition V3-4 : « Laisse voir sa pauvreté, et sa beauté. ». Cette femme peut être assimilé au personnage du poème Danse macabre (de la section).
Vient ensuite, Le Cygne, dans lequel est décrit les changements qui se déroulent à Paris, à cette époque. Ils n’ont pas l’air d’affecter l’inspirations de Baudelaire, puisqu’il dit « Paris change, mais rien dans ma mélancolie – N’a bougé ! (…) tout pour moi devient allégorie ».
Se sont Les sept vieillards qui suivent. Baudelaire y décrit des vieillards avec atrocité et dureté, « Ces monstres hideux. » v 40 et Paris sous le mauvais temps « un brouillard sale et jaune inondait tout l’espace ». Cependant il les considère comme éternels « Ces sept monstres hideux avaient l’air éternels. » v 40.
Il est suivi de Les petites vieilles placé logiquement dans la section, après les vieillards. Elles sont décrites comme eux, « Ces monstres disloqués furent jadis des femmes. » v 6 cependant tout comme les vieillards, Baudelaire leur trouve une qualité, elles sont « charmantes » v4. Tout comme le poème précèdent, le poète, cherche les personnages "que j'en ai suivi de ces petites vieilles !" v 49.
Ensuite vient Les aveugles. Ce poème marque la fin de la réflexion de Baudelaire sur la vieillesse (commencée avec les sept vieillards) dans celui-ci il décrit les aveugles de manière péjorative « Pareil aux mannequins », v2 « vaguement ridicules » v2. Ici, tout comme dans A une mendiante rousse, le poète s’interroge sur leur condition.
Vient ensuite A une passante, comme dans a une mendiante, il s’adresse à une femme qu’il a croisé dans la rue. Ici il décrit une passante, pour la quelle il semble s’être attaché et qu’il ne reverra plus « Un éclair… puis la nuit » v 9.
Le squelette laboureur suit. Comme dans les poèmes précédents l’atmosphère est sombre, triste. Le paysage est réduit aux squelettes, comme si le poète ne s’habituait pas aux transformations décrites dans Le cygne. Il qualifie même les quais de la seine de « poudreux » v 2.
Dans Crépuscule du soir, Baudelaire décrit le soir comme dangereux « ami du criminel » v 1, avec le jeu « la table d’hôte, dont le jeu fait les délices » v 23, les prostitués « la prostitution s’allume dans les rues » v 15, il parle aussi de la mort comme dans les autres poèmes de la section .Ce que l’on retrouve au vers 1 faisant référence au poème le précédent.
Suit le Jeu, associé directement au poème précédent, puisque ce dernier se passe en soirée. Le poète y décrit des prostitués de façon péjorative, comme la plupart des personnages décrit dans la section « des lèvres sans couleurs, des mâchoires sans dent » v 6. La mort est aussi omniprésente, puisque les prostitués jouent avec elle.
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