Sujet d'invention sur Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836
Cours : Sujet d'invention sur Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lea.dare • 10 Décembre 2017 • Cours • 742 Mots (3 Pages) • 661 Vues
Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, admirant cette somptueuse robe de mousseline vert amande sublimée de sa parure ornée de pierres précieuses. Elle était d’une beauté et d’un prestige sans égard. Mais cette préparation n’était pas anodine, Madame de Mortsauf était conviée à un bal de personnes renommées ce qui lui procura une certaine appréhension. Elle ne s’était pas rendu à une réception de cette grandeur depuis presque quatre ans, depuis qu’elle avait perdue son enfant a la suite d’une maladie. Le regard de la société actuel lui faisait froid dans le dos. Comment allait-elle pouvoir surmonter ce terrible drame qui change une personne a jamais. Cependant une femme de son rang ne pouvait disparaitre indéfiniment de la société, elle aurait tant aimé pouvoir rester recroquevillé sur elle encore bien des années. Hors de ce fléau qu’elle éprouva à la vue des personnes qui l’entouraient, ces personnes qui l’avait vu avec cette adorable chose en elle, ces personnes qui ne pouvaient plus la regarder dans les yeux sans un air d’empathie qui si dégageait. Son mari était souvent absent, il n’était pas d’un soutien psychologique considérable. C’en était indécent. Elle devait se relever, elle devait avancer et c’est se qu’elle comptait faire. Elle était d’un courage et d’une volonté sans limite.
La carriole devait arrivé d’une minute a l’autre. Durant le court trajet Madame de Mortsauf se contenta de regarder autour d’elle, les paysages défilant sous ses yeux d’un bleu profond. Lorsque le laquais ouvra la porte, l’admiration de Madame de Mortsauf fut immédiate. L’imposante architecture en était presque intimidante mais sa splendeur en était néanmoins évidente. Elle entra sous les regard admiratifs de quelques convives. Elle était annoncé et descendu ensuite le grand escalier afin de ce fondre dans la foule déjà présente. Elle remarqua presque immédiatement un ami de longue date, elle avait vécu tant de chose indescriptible avec lui, elle ne l’avait pas revu depuis cette tragédie, à vrai dire elle n’avait vu que très peu de personnes seulement ses domestiques et quelques proches. Elle semblait presque comblée. Pendant un instant elle en oublia c’est quatre années de deuil. Son enthousiasme ne dura que peu, elle fut remplacée par un ennui plus profond. Elle quitta le centre de la pièce et chercha un endroit plus isolé, elle scrutait la noblesse autour d’elle sans pour autant si sentir mieux. Son regard se posa sur les quelques personnes qui valsaient au rythme de l’orchestre.
Tout le monde semblait apprécier ces festivités sauf un jeune homme qu’elle remarqua aussitôt. Il était assis sur une sorte de causeuse, il paraissait tout jeune et semblait comme égaré au milieu de cette mondanité. Son côté chétif la frappa mais ce qui la percutait toute autant était la pureté et la simplicité qui si dégageait. Elle ressentit comme une vague de tristesse, il semblait abandonné comme livré a lui même dans un endroit qui ne lui correspondait pas, malgré ses beaux habits qui lui faisait pensé a l’aristocratie. Elle voulu tellement lui apporté son aide comme l’aurait fait une mère à son enfant. Aucun n’échappatoire. La dure réalité de la perte de cette enfant refaisait surface et irradiait tout son corps. Une seule et unique larme chargé de temps de malheur coula sur sa
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