Stendhal, Zola, Gide, Yourcenar

1. Vous répondrez d’abord à la question suivante:

Introduction:

Ce corpus est composé de « La Chartreuse de Parme » de Stendhal (texte A), « Paris » de Émile Zola (texte B), « L’Immoraliste » de André Gide (texte C) et « Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar. Dans les quatre textes nous pouvons observés que les personnages principaux sont émerveillés par les différents paysages qu’ils décrivent : Le paysage du lac de Côme pour la comtesse Pietranera, le soleil éclairant Paris pour la famille Froment et leur ami, l’oasis d’Algérie pour Michel et son épouse Marceline et pour Hadrien le ciel étoilé dans le désert de Syrie.

Question: Comment sont montrés, dans chacun de ces quatre textes, les sentiments positif ressentis par l’auteur ?

En premier lieu, nous pouvons constater que les auteurs utilisent des adjectifs qui mettent en valeur le paysage. Stendhal utilise « enchanteurs » (l.1), « sublime et gracieux » (l.6), « jolis » (l.18) et « ravissants » (l.29). Zola emploie le champs lexical de la richesse et de l’orfèvrerie: « extraordinaire magnificence » (l. 4), « poussière d’or » (l. 6), « divin soleil » et « grains d’or » (l.8), « la houle d’or » et  « richesse » (l.19). André Gide décrit les lieux comme un endroit idyllique: « merveilleux » (l.2), « extase » (l.19), « un lieu plein d'ombre et de lumière ; tranquille, et qui semblait à l'abri du temps » (l. 24–25).

La réaction des personnages face aux paysages est incroyable, ils sont en exaltation. Zola insiste sur la réaction des personnages face au paysage. Marie incite les personnages présent à regarder la scène « regarde, regarde comme c'est beau ! » (l. 21), « Voyez donc ! Voyez donc ! » (l. 2 et 18). De même, les sentiments positifs des personnages se retrouvent dans les actions faites : « Pierre, frémissant, était venu se serrer contre elle. Et Mère-Grand souriait » (l. 22), « Marie, d'un beau geste d'enthousiasme, leva son enfant très haut, au bout de ses deux bras » (l. 26).

Dans le texte de Stendhal, la fusion entre le personnage et le paysage est si forte, que la comtesse Pietranera croit entendre la nature parler: « semblent dire à l'homme : La vie s'enfuit, ne te montre donc point si difficile envers le bonheur qui se présente, hâte-toi de jouir » (l. 28 – 29).

Les personnages des textes de André Gide et de Marguerite Yourcenar décrivent directement leurs émotions : « Je marchais dans une sorte d'extase, d'allégresse silencieuse, d'exaltation des sens et de la chair » (« L’Immoraliste », l. 19 – 20) ; « J'ai connu plus d'une extase ; il en est d'atroces ; et d'autres d'une bouleversante douceur. Celle de la nuit syrienne fut étrangement lucide. » (l. 16 – 18).

Toutefois, ces sentiments de bien-être peuvent se voir d’une autre manière: l'accord entre le personnage et le décor est si importante, que ces paysages sont personnifiés et donnent parfois conseil au personnage. La nature conseil à la comtesse Pietranera de Stendhal de profiter de la vie (l. 28 – 29). Hadrien découvre un ciel qui bouge, annonçant des faits historiques : « L'Aigle montait vers le zénith, toutes ailes ouvertes » (l. 9), « la nuit (...) se fit plus obscure, puis plus claire » (l. 12). Enfin, « Paris » de Zola exprime l'espoir que ses personnages ont tant cherché : « et Mère-Grand souriait, ainsi que Bertheroy, à tout cet avenir qu'ils ne verraient pas » (l. 22 – 23), et l'enfant, tendu par sa mère vers Paris, incarne cet espoir de renouveau : « mon petit, c'est toi qui moissonneras tout ça » (l. 28). Le romancier ne conclut-il pas sur ces mots : « Paris flambait (...) roulant dans sa gloire la moisson future de vérité et de justice. » (l. 30 – 31).`

Pour conclure, les sentiments d’émerveillement et de bien-être  ressentis par les personnages sont transcrits de différentes manières : ils se devinent derrière la description méliorative du cadre dans lequel ils s’avancent, on devine, à travers les changements dans le paysage, les espoirs de renouveau que ces personnages cultivent.

Temps: 1h30

II. Vous traiterez ensuite, au choix l’un des trois sujets suivants

Introduction:

« L’Immoraliste » est un texte de André Gide écrit en 1902 dans le quel l’histoire de Michel  et de sa femme Marceline. Michel tombe malade pendant leur voyage de noce et nous décrit ça sortie avec sa femme. Cette sortie va l’aidé à se sentir mieux.

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