Si tu t'imagines, Queneau

Si tu t’imagines, Queneau, 1948

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 Introduction :

« Si tu t’imagines... » poème qui fait partie du recueil intitulé L’instinct fatal publié en 1948 par R. Queneau.

 Ce poème parodie de façon amusante les poèmes de Pierre de Ronsard « Ode à Cassandre « ou « Quand vous serez bien vieille... », publié en 1578. Poème : 3 strophes de longueurs inégales Dans ce poème, Queneau met en garde une jeune femme contre le temps qui passe et l’aspect éphémère de la jeunesse.

Pbique

Lecture

Annonce du plan

I Une philosophie épicurienne

1. Par l’évocation de la fuite du temps

Poème= reprend un topos sur  brièveté de la vie humaine avec pour conséquence le conseil de profiter de l'instant présent.

Thème du temps qui passe trop vite, par reprise insistante de la formule : « si tu crois qu'xa va durer durer toujours »  (v.6 et 22) qui est 1 réfé à la jeunesse qui est éphémère. + v27 « les beaux jours s'en vont »ou expression « tu marches tout droit vers que tu ne vois pas «  qui fait référ à la vieillesse.

le présent de vérité générale « les beaux jours s’en vont »qui évoque la fuite du temps de façon inéluctable

le terme « saison » renvoie au caractère cyclique du temps

l’idée de durée qui revient dans 1ère et 2eme strophe avec «  xa va durer/ va durer toujours »

la composition cyclique du poème avec présence d’1 refrain « fillette ce que tu te goures »

1. Par une évocation peu flatteuse

Poète adresse des compliments à la jeune ss forme de blason (détaille  anatomie de la jeune fille avec les parties de son corps : taille, ses biceps, sa cuisse.)mais avec une touche de moquerie

 vers 17 : il est question de ses « mignons biceps » : fait référence au bras ferme et musclé de la jeune femme ;
 vers 20 : « et ton pied léger » accentue le fait que la jeune fille ait une démarche légère et qu’elle soit gracieuse.

Présence d’1 contre blason : : L’annonce de la vieillesse à partir du vers 27 « les beaux jours s’en vont »  =temps qui passe.                               : Vers 35 : « la ride véloce » est le contraire du « teint de rose » du vers 15. La beauté a disparu et la vieillesse a enlaidi la jeune fille.

                              : description extrêmement péjoratives du corps de la jeune fille « la pesante graisse / le menton triplé / le muscle avachi »

le poète cherche à montrer l’aveuglement de la jeune fille Vers 32 et 33 : « tu marches tout droit / vers ske tu vois pas » : fille ; autre façon de lui signifier qu’elle se trouve dans l’erreur, qu’elle est inconsciente.

Métaphore des vers 40, 41 et 42 « les roses les roses / roses de la vie / et que leurs pétales » : assimilation de la vie à la rose, dont il faut cueillir les pétales car elle se fane très rapidement, tout comme la jeunesse. Cette métaphore montre que le poète insiste sur le fait que la jeune fille doit profiter de l’instant présent : référence explicite aux poèmes de Ronsard (« Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ») L’emploi de l’impératif marque l’injonction que le poète utilise afin de persuader la jeune fille de profiter de la vie tant qu’il en est encore temps.

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