René, Châteaubriand
Commentaire de texte : René, Châteaubriand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Just a Carrot . • 17 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 525 Mots (3 Pages) • 1 477 Vues
Le XIXème siècle est marqué par plusieurs mouvements littéraires, en effet durant ce siècle, trois mouvements se succèdent, le romantisme, le réalisme et le Naturalisme. Pendant ce siècle, de nombreux auteurs de romans se démarquent de pars leur talent et leur créativité, un de ses auteurs est François René de Châteaubriand avec son livre René publié en 1802, se livre romantique raconte son voyage sur le continent Américain. En effet François René de Châteaubriand dût quitter la France pendant la révolution et alla en Amérique, c’est là-bas qui rencontre des tribus d’indigène et qu’il vit avec eux, dans une nature sauvage. Alors, comment l’auteur utilise la nature dans son œuvre romantique ? Nous allons donc voir dans une première partie comment est décrit la nature sauvage et dans un second temps, nous verrons comment l’auteur utilise la nature pour ressentir ses émotions.
La figure se style se trouvant dans la phrase : « Le clocher solitaire s’élevant au loin dans la vallée à souvent attiré mes regards ; souvent j’ai suivi des yeux les oiseaux » est une personnification car ici l’auteur fait passer le clocher pour quelque chose de « solitaire » sentiment propre aux êtres vivants.
Après nous être intéressés à comment l’auteur décrit la nature sauvage qui l’entoure et avoir vu qu’il accorde une grande importance à celle-ci, intéressons-nous maintenant aux sentiments qu’il tente de retranscrire à l’aide de la nature et ce qu’elle lui apporte.
D’après l’extrait, on peut en déduire que François René de Chateaubriand accorde une grande valeur à la nature et qu’elle représente pour lui un moyen de retranscrire sensations. Le champ lexical de la sensation et de l’émotion le confirme bien, « foule de sensations », « sons », « silence », « ravissement » et « bonheur ». Cela met en lumière l’impact de la nature sur les émotions du héros.
Mais d’une autre part, l’énumération de verbe à l’imparfait « j’enviais », « j’écoutais », « je m’égarais » créer une insistance sur le passé, cela montre que le héros désire surement revivre une partie de sa vie désormais révolue. La nature est donc pour l’auteur un reflet de sa propre personne et de ses désirs les plus profonds. Elle lui sert à la fois pour découvrir sa véritable personnalité et à la fois pour ressentir des émotions. On peut donc dire que l’auteur a un vrai lien privilégié avec la nature.
Nous pouvons conclure par dire que le héros, bien qu’il souffre d’un passé révolu, va utiliser la nature et son lien privilégié avec celle-ci pour découvrir sa véritable personnalité. Avec l’aide de celle-ci il va pourvoir découvrir des sensations et la nature sauvage sera pour lui un moyen de se libérer. Malgré son lien bénéfique avec la nature, le héros à la fin retourne dans la souffrance, on le voit notamment grâce cette énumération à la fin de l’extrait « Le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon cœur ». Le héros resombre dans le mal être absolue.
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