Problématique: Comment le dominicain dénonce-t-il la cruauté des espagnols?

Problématique: Comment le dominicain dénonce-t-il la cruauté des espagnols?

Afin de dénoncer la cruauté des espagnols , Las casas commencera par décrire le massacre. Puis il mettra en doute l'appartenance des espagnols à la chrétienté. Enfin il fera l'éloge des indiens.

Tout d'abord frère Las Casas utilise une reprise anaphorique "j'ai vu" tout au long de son discours. Il prouve ainsi la vérité de ses propos qui sont incontestables puisqu'il a vu de ses propres yeux. Il adopte ensuite un champ lexical de la violence et de la terreur "horreur, épouvante, entrailles, effroyable, exterminés" ainsi que la gradation "détruire, massacrer, torturer". Il fait une énumération des tortures infligées aux indiens "on les embroche, on les brûle, on leur coupe les mains...". Tout cela donne un caractère insoutenable à la scène et provoque le sentiment de dégoût. Las Casas continue en dénonçant la cupidité des espagnols qui ne veulent que "de l'or, de l'or, de l'or". Cette répétition montre que c'est tout ce qui importe aux espagnols. Il met également en doute leur appartenance à la chrétienté car ce massacre à lieu " au nom du christ", "au nom de saint Jacques". Les espagnols " jettent les indiens dans la forêt par groupe de treize" en référence à Jésus et aux douze apôtres. Les espagnols se servent de la religion pour justifier leurs crimes. "Nous sommes en train se détruire": ici le "nous" est utiliser pour désigner les chrétiens. Il dit que "les soldats plantent leur dague en riant dans des enfants". Il les compare à "des démons" pour leur cruauté. Enfin, Las Casas brosse un portrait élogieux des indiens "je ne peux pas croire qu'il y ait meilleur au monde" , "ils sont beaux, bons, généreux", "ils sont l'image du paradis". Il utilise un champ lexical mélioratif en opposition avec la cruauté des espagnols. " Je suis comme de chair et de sang comme vous". Las Casas joue sur le pathétique. Il nous prouve l'inhumanité de la conquête espagnole car des hommes "comme nous" sont massacrés par millions.

Las Casas, en prenant ainsi parti pour les indiens, dénonce la cruauté des espagnols envers eux. Il témoigne de l'horreur de cette conquête afin de faire prendre conscience à l'assemblée qu'il faut arrêter ce massacre inhumain.

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