Préface du dernier jour d'un condamné de Victor Hugo
Commentaire de texte : Préface du dernier jour d'un condamné de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1011121314 • 23 Avril 2018 • Commentaire de texte • 474 Mots (2 Pages) • 1 567 Vues
Préface du dernier jour d’un condamné
Ce texte est une préface.
La première parution de cette préface paraît en 1829, d’un auteur anonyme, avant la réédition de 1832, où Victor Hugo avoue être l’auteur de ce réquisitoire contre la peine de mort. Il est donc légitime de s’interroger sur l’importance de cette préface. Nous verrons d’abord quel est l’avis de l’auteur, ensuite nous analyserons en quoi cette préface nous révèle le contenu de l’œuvre et enfin nous finirons par l’engagement de l’auteur.
Avis de l’auteur
ses sentiments personnels : emploie du « je » deux fois dans le texte sinon du « il », analepse du premier mouvement (fin qui voudra) qui renvoie à ses sentiments premiers par rapport au ressenti de l’oeuvre
évocation des faits de manière impartial : présent de vérité général
« L’auteur aujourd’hui peut démasquer l’idée politique, l’idée sociale »= renforce son avis.
portrait de la peine de mort : champs lexical de l’horreur= ce qui traduit sa répugnance face à ce châtiment
Indications sur le contenu de l’œuvre
a) romantique expression des sentiments perso : « pensées du condamné », registre lyrique : métaphores filée « c’est la sombre et fatale question qui palpite obscurément au fond de toutes les causes capitales sous les triples épaisseurs de pathos dont l’enveloppe la rhétorique sanglante des gens du roi »
b)l’auteur se fait metteur en scène : il plante le décor : -hyperbole « une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d’un misérable », allégorie de la vie et de la mort « déshabillée, dénudée, dépouillée des entortillages sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu’on la voie, où il faut qu’elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à l’échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau.
III) engagement de l’auteur
a)volonté de délivrer un message à la société : hyperbole « innocente et candide forme d’écriture » = être compris par tous
b) apologie de la peine de mort : registre pathétique, tragique, lyrique vise à convaincre
c) appel aux écrivains et aux journalistes « L'auteur aujourd'hui peut démasquer l'idée politique, l'idée sociale, qu'il avait voulu populariser sous cette innocente et candide forme littéraire. Il déclare donc, ou plutôt il avoue hautement que Le Dernier Jour d'un Condamné n'est autre chose qu'un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l'abolition de la peine de mort. »
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