Pere gorriot
Fiche : Pere gorriot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laena • 24 Avril 2016 • Fiche • 800 Mots (4 Pages) • 894 Vues
Le Père Goriot : Texte 1 – Un vermicellier vu par une duchesse –
Introduction
1. présentation
2. Rastignac pour ses débuts dans le monde, vient de commettre une lourde bévue. Invité à un bal chez sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, il a fait connaissance de la comtesse Anastasie de Restaud et lui a rendu visite. Ayant cru bon de dire qu’il connaissait le Père Goriot, il est sèchement éconduit par la comtesse et se ferme la porte des Restaud. Pour avoir le mot de l’énigme, il se rend chez sa cousine qui se trouve en compagnie de la duchesse de Langeais.
3. Extrait= Les explications fournis par la duchesse apporte un éclairage sur le passé de Goriot sur l’aristocratie et l’état de la duchesse.
- En quoi le portrait de Goriot éclaire-t-il aussi le personnage de la duchesse ?
- Le portrait de Goriot
- Une fortune douteuse
- Lecteur découvre agissement Goriot pendant Révolution -> cela nuancé image père généreux avec ses filles.
- G. a construit fortune en spéculant farine qi manquait à l’époque « disette » l4. Allusion crise 1793. Adjectif fameux = période restée dans mémoire.
- G. mis en accusation : d’après duchesse, blé ne manquait pas, elle apporte des preuves l5-6.
- La politique au service des affaires
- Lecteur comprend que certains aristocrates ont survit grâce à vente marchandise précieuse (blé) l8.
- G. utilisait appuis politique pour couvrir son trafic l3. Entretenait lien avec « Comité de Salut Public » (exerça pouvoir dictatorial de 93 à 94).
- G. apparait comme révolutionnaire qui a su tiré profit situation pour ses affaires.
- Une période de bouleversement
- Pour duchesse, G. = petit bourgeois enrichi malhonnêtement, fasciné par aristocratie, veut marier ses filles a nobles, accepte mésalliance en échange de fortune.
- Ces mariages sont fréquents sous l’Empire, gendres utilisent G. comme preuve attachement à ce régime l12.
- Mais restauration ramène bourbons au pouvoir (Louis 18) -> disgrâce de G. car il rappelle de mauvais souvenirs aux royalistes. L14 : « plus encore » : noblesse baron est récente.
- Le portrait indirect d’une aristocrate
- Le mépris pour le bourgeois
- Duchesse aristocrates, très ancienne noblesse expriment préjugé de sa caste (duc est le + élevé après le prince).
- Méprise conte de Restaud car dérogé pour épouser roturière et + encore baron de Nucingen car riche banquier qui fait le royaliste. Apparition de l’être et le paraître : toutes personnes joue rôle dans société, B. moraliste (observateur critique et lucide).
- Ce moque du nom de G. en le déformant et en évoquant images négatives. Adjectif démonstratif « ce » : valeur péjorative car nom propre transformé en nom commun.
- Déformation « Buonaparte » l13 traduit mépris royaliste pour Bonaparte considéré comme étranger et usurpateur.
- La désinvolture
- Duchesse utilise la désinvolture -> tenir son rang et garder distance en vers roturiers.
- Marque supériorité avec distance ironique « sans doute » ; « dit-on » ….
- Utilise expressions imagées pour mimer un sujet bas dont elle parie L19 = périphrase réductrice.
- Evoque mariages filles G. avec métaphores perfide « jucher » l10 = employer pour oiseaux suppose mouvement vers le haut, donc une personne qui n’est pas à sa place. « Greffer » l10 =image tirée arboriculture = Delphine – mal assorti car -grand écart de rang.
- Les véritables intentions de la duchesse
- Le paillage d’une femme d’esprit
- Passion G. pour ses filles fournit duchesse de quoi se moquer avec esprit = anecdote à raconter.
- Avec fausse naïveté elle feint s’étonner bourgeois aime autres chose que argent. L9-10.
- Décrit ingratitude filles avec détachement cruel l15. Comprend leurs jeux hypocrites, imagine prétexte tendresse et s’en moque en rapportant ironiquement propos au discours direct l16.
- Elle feint d’adopter point de vue des filles, leurs ridicules prétentions et de les comprendre l22.
- Dédain duchesse apparait dans expression « petit crime » l22 -> attenue la faute (euphémisme : ingratitude filles accélère agonie G.) et dans « saigner » l18 image cruelle mais aussi ironique car beaucoup de sang en 1793.
- La perfidie de la duchesse vis-à-vis de son amie
- Derrières explications destiné à initiation E. duchesse vise cruellement son amie. Souligne ressemblance situation G. et vicomtesse
- G. n’a eu qu’1 passion tout comme vicomtesse avec le marquis d’Ajuda qui va se marier avec Melle De Rochefide, riche et jeune.
- G. l’avais compris donc Mme de Beauséant devrais comprendre qu’elle gène d’Ajuda et elle devrait se sacrifier.
- Elle est visée par génération cruel et blessante, ce qi arrive à ce père peut arriver à la plus jolie femme.
Conclusion
- En rattachant le destin de Goriot à la restauration, Balzac montre que le roman réaliste est fortement ancré dans l’histoire.
- Cette analyse historique est cependant limitée au point de vue subjectif d’un aristocrate marquée par ses préjugés.
- Derrière la courtoisie mondaine, Mme. De Langeais ne songe qu’à faire souffrir la vicomtesse.
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