« Paysage » Charles Baudelaire (oral)
Commentaire de texte : « Paysage » Charles Baudelaire (oral). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zelie_ker • 30 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 1 012 Mots (5 Pages) • 1 120 Vues
Texte 3, E.L pour l’oral « Paysage » Charles Baudelaire
Introduction (2min) :
-Charles Baudelaire : Charles Baudelaire, né le 9 avril 1821 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1867, est un poète français. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité.
-Présentation de l’œuvre : « Les fleurs du mal », publié le 21 juin 1857, le recueil scandalise aussitôt la société conformiste et soucieuse de respectabilité. C'est une œuvre majeure de la poésie moderne. Ses 168 pièces rompent avec le "style convenu" en usage jusqu'alors. Elle rajeunit la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elle rénove la forme rigide du sonnet.
-Présentation poème : « Paysage », poème avec deux strophes irrégulières d’alexandrins, Baudelaire décrit ici la ville de Paris
-Progression : 1ere strophe, la ville comme une source d’exposition, il définit son inspiration poétique. La 2eme strophe : de la réalité au rêve.
-PBK : Comment Baudelaire transfigure-t-il la ville de Paris tout en mettant en avant un véritable art poétique ?
I-La ville devient une source d’inspiration (3min):
V1 : volonté assurée « Je veux », c’est un futur projet.
: idée de pureté avec l’adverbe « chastement » ça le place en opposition avec les autres poèmes de Baudelaire.
V2 : Le poète cherche l’inspiration vers le « ciel » comme un enfant regardant les nuages, il se plonge dans l’imaginaire= idée de pureté.
: Le poète se situe dans l’héritage antique « églogue », comme à les poètes de l’époque, il se tourne vers la nature pour trouver l’inspiration.
V3 : Le poète appelle les sens « écouter », « rêvant » (ouïe, vue), idée d’un passage à venir dans le rêve.
V4 : Il parle des bruits de cloches, origine d’un départ vers un infini (emporté par le vent)
G : Ce n’est pas la ville qui est reflété mais la nature.
V5 : Le poète prend de la hauteur « du haut de ma mansarde », il se place en entité supérieur qui regarde le monde de l’extérieur sans s’y mêler.
V6 : dépeint paysage industriel « atelier », les employés semblent heureux « chante » et « bavarde », encore cette vision qui semble innocente= on sait que c’est un métier compliquer.
V7-8 : poète observateur, énumération et notion de verticalité « clochers » « mats », image de la ville moderne= skyline
CLC : Le poète se place en hauteur et observe le monde, déplacement de la source d’inspiration de la nature à la ville. Passage jour à la nuit.
II- création de son monde virtuel (4min):
V9-12 : poursuite de l’évocation de l’environnement du poète « lampe à la fenêtre » : quotidien devient source d’inspiration (comme pour Francis Ponge)
: bascule dans l’image poétique » fleuves de charbon+ idée d’opposition avec les couleurs du « firmament ».
: Lumière à travers la nuit « étoile », « la lampe », « la lune ».
G : technique du clair-obscur, description du crépuscule de la ville
V13 : énumération des saisons comme une métaphore du temps qui passe « printemps, les étés, les automnes ». Comme une attente de l’hiver tant attendue (V14)
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