Paul Verlaine, Sagesse.
Commentaire de texte : Paul Verlaine, Sagesse.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar regs2019 • 10 Juin 2018 • Commentaire de texte • 1 788 Mots (8 Pages) • 4 683 Vues
Fiche N°2, Sagesse, Paul Verlaine 1880
Intro :
Paul Verlaine, est un poète francais, nait a Metz en 1844 et mort a Paris en 1896. La famille de Verlaine appartient a la petit bourgeoisie. Son pere, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l’armée. En 1873, il blesse son amant Rimbaud d’un coup de revolver et est condamné a 2 ans de prison qu’il purge a Bruxelle. C’est alors la qu’il apprendra que sa femme demande le divorce, et donc il se convertira au catholicisme dans le but d’atteindre le pardon, et la rédemption. Il en résultera alors le recueil de poésie « sagesse ».Cette poésie sans titre est donc dans la 3éme partit du recueil s’inspire d’un paysage anglais s’inscrivant dans un cadre doux, on est alors dans un texte lyrique, traitant de l’expression des sentiment d’un Verlaine en quête de sagesse a travers un paysage idyllique. Ici l’élément aqueux occupera alors une place très importante, une valeur mystique, métaphorique, et religieuse. Alors il s’agira de se demander : « » Pour se faire il s’agira alors tout d’abord de traiter de la construction du paysage a travers le recours aux sensations, ensuite d’un univers en accord avec le titre sagesse
I-La construction du paysage a travers le recours aux sensations
A)Un paysage rendu concret grace au recours aux sens
- Tout au long du poéme,Paul verlaine va décrire un paysage champetre quasiment idéalisé. En effet c’est un paysage qui est bien plus qu’un simple paysage visuel, c’est un paysage qui s’inscrit dans une sensorialité.
- On comprend alors que l’on se trouve dans l’intimité du poete.
- On est dans sensorialité implicité etant donne que il y’a usage de la 3éme prsn et non la 1er
- On repere en premier lieu le sens de la vue a travers :
- 1)La lumiere et les couleurs qui sont associés a des couleurs claires et vive connotant le calme et la joie « claire » V.3 « Vert tendre » V.6, « laine »
- 2)Les mouvements, on a alors un paysage qui bouge, qui n’est pas statique, c’est donc sans rappeller le mouvement des vagues. Ces mouvements sont mis en exergue a travers des verbes d’action « moutonne » « s’ebattre » « déferlait » V.2-7-13
- L’odorat avec la qualification meliorative « sens bon » V.4
- Le toucher qui renvoie a la douceur du paysage « douces » V.12
- L’ouie « cloches, flutes » V.15
- Tout ces elements auront alors pour but de concretiser le paysage, le rendre réel familier, avenant et agreable ainsi qu’idylique ou l’element aqueux occupe une grande place permettant d’assurant au paysage une cohésion sensitive ainsi qu’une sensorialité.
- De + on a l’ajout d’element réalistes « Baies » V.4 « Haies » V.1 « Poulains » V.8
B)Une succession de plans qui permettent l’analogie avec l’immensité de l’ocean.
- Ici on a l’instauration d’un monde végetal en osmose avec un monde aqueux comme le témoigne les champs lexicaux de la campagne et de l’eau :
- 1)Pour l’eau : « mer »V.2 « vague » V.9 « baies » V.4
- 2) Pour la campagne : « poulains » V.8, « brebis » V.10 « arbre moulin » V.4
- Le poéte passe alors des haies aux arbres, et aux atres etre vivant « haie » « arbres » « pouains »
- Le mouvement global alors en ce debut de poeme fait alors passer du lointain au proche : on passe alors de la nature a l’homme, on va alors de l’immensité jusqu’au details ex : «effet de zoom sur les cloches »
- A la fin du peme on a une inversion du mouvement, on passe alors du details a l’immensité « volutes » V.14 « cloches » V.15 « ciel » V.16
- Enfin, ce mouvement de va et vient entre le details et l’immensité permet de comprendre une notion qui se trouve etre importante pour le poete, l’ecoulement du temps on âsse alros du passé au futur comme le temoigne l’indicateur temporel « tout a l’heure » V.13
- De plus on peut mettre en analogie cette succession de plans comme uune envie de montrer le mouvement de la poesie pour faire penser au mouvement marin.
C)Paysage idéalisée
- On a alors ici la reprise d’un théme essentiel du mouvement symboliste, Verlaine prend alors ici une image concrete qu’il associe a une idée abstraite de paysage idéal
- On a alors l’evocation de l’infinis par la metaphore de la mere qui concretise l’inficnis ainsi que le ciel, de plus les enjambement crée un effet de continuité qui confirment encore une fois l’idée d’ecoulement du temps
- On a alors un paysage concret qui transcende l’espace et le temps et qui est plus est inscrit dans une sonorité importante (heptasyllabe + rhytme + enjambement = musicalité de la poésie) =Principale caracteristique du symbolisme
- L’idéalisation du paysage est visible aussi a travers les caracteristiques des etres qui le peuplent « arbres et des moulins » V.6-7 De plus il est question de « l’agilité des poulains » = négation de la pesenteru et de la lourdeur, etre libre
- C’est alors le reigne de l’espece animal et vegetale « brebis » « poulains » « cloches »
- Le paysage est alors leger, et accorde une place importante a l’element aqueux qui permet d’assurer un equilibre, une reverie, une aspirations vers l’infinis comme le temoigne la metaphore suivante« mer clair dans un brouillard claire »
II-Un univers sage.
A)L’apaisement du poete et la soir de purete
- Lors de cette extrait, le poete evoque une nature en osmose avec le milieu marrin, qui est a l’abris de tout danger mais surtout de toutes impureté « moutonne » « laine blanche » « lait » V.1-12-16
- On aura d’ailleurs une domintion de la couleur blanche « brouillard clair »
- D’ailleurs cette ocymore « brouillard clair » V.3 témoigne alors d’une veritable intension de rendre le paysage apaisant et rassurant, l’image du brouillard habitellement effrayant est alors totalement démonté pour laisser place a un brouillard clair
- C’est alors un univers qui renoue avec des valeurs pures, innonsante et enfantine : « déferlait » V.13 a l’imparfait témoignant alors d’unevolotnéde description d’un paysage ce n’est pas un paysage actif c’ets un paysage calme et serain
- Le jeu enfantin est alors mis en exergue par les citations suivantes : « se jouer » V.10 « s’ebattre » « S’étendre » V.7
- De plus cette apaisement est mis en exergue par la presence du religieux, avec la refrence de « la vague du dimanche » en reference au fait que dans la bible dieu crée l’univers en 6 jours et se reposa le dimanche
- La religion est alors associé a la religion .
B)Un monde harmonieux
- La douceur prédomine alors tout au long de la poesie, comme le temoigne la musicalité de cette derniere avec des sonorités douces avec les alliterations en M et en L qui connotent respectivement, la douceur le calme, et le liquide, la mer donc implicitement un ecoulement paisible « léger sur le vert tendre »V.6 « moutonne a l’infinis mer »
- De plus la sonorité permet d’autant plus de crée une sensation d’harmonie, car en effet Verlaine utilisera le vers impair « heptasyllabe » soit 7 syllabe par vers prolongée par quelque fois des effet d’enjambement pour connote un mouvement calme et harmonieux inscrit dans une sonorité douce.
C)La discrétion du poète
- Ici on comprend alors que le poete est en quete d’un pardon d’une redemption, donc il decide alors de faire une abstraction totale de lui meme.
- En effet tout au long de l’extrait ce sont les sentiments du poete qui sont exprimé a travers le paysage, c’est donc par son etatt d’ame qu’il embellit le paysage.
- Cependant il décide de ne jamais utiliser le pronom personnel « je »
- C’est alors un lyrisme implicite, deplus c’est un spectateur discret qui se revele a peine a travers le connecteur temporel « a tout a l’heure » V.13
- Le poete est alors assagit, apaisé, réconcilié avec lui-meme et tourné vers un idéal qui s’appelle l’infinis. Et la religion
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Conclusion :
On aura alors compris que ce paysage reflète l’état d’âme d’un verlaine en quête de pardon et de rédemption essayant de se découvrir une spiritualité pour laver les péchés de son existence. De ce fait,le passage évoqué est submergé de douceur et de pureté, Le style simple, le vocabulaire courant qui fait référence a la réalité, le rythme léger sont l’expression de cette sobriété heureuse que le poète semble retrouver. De par sa grande influence du mouvement symboliste, par la force de cette volonté d’associer un élément concret a une idée abstraite on peut alors associer cette poésie a la poésie de Mallarmé Brise marine, lui même chef de file du mouvement symboliste
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