Paul Baccoires : La pêche mirifique / introduction

On a souvent dit que la premiere moitié du XXe s , c'est bien le surréalisme et un auteur est bien inclu, Paul Baccoires , venant d'un milieu modeste.

Auteur aussi du XXIe siecle et passant par les études de lettres, il a composé des poèmes et un conte nommé "Pays de Velde , 2020.

 " La pêche mirifique " ,  correspondant à la 2e partie de ce dernier , en forme d'extrait narratif, a pour sujet le trésor , élément principal de cet histoire animée , montré par l'auteur, et laisse place à Cécile, la narratrice. Personnage récurrente, elle raconte à un groupe d'enfant, comment les marins pêcheurs(Loup, Jeannot Kurt et Maxence) ont réussi à prendre un coffret sur la côte flamande. La suite se repose principalement sur un jeu de détective , chacun pour soi doit analyser ce que compose à l'intérieur de cet objet, sans l'ouvrir. Tous ceux-ci par la suite, enclenche une double narration dans cet extrait.   On peut donc se demander à travers l’analyse de cet extrait, Comment le trésor impacte les matelots à travers le récit de Cécile ? 

Nous verrons d'abord cette double narration , avec une analyse détaillée sur la narratrice principale Cécile  , suivi du point de vue des enfants.

Puis nous analyserons le trésor , en abordant le rêve de ces 4 matelots ,  suivi de plusieurs déductions d'analyse détaillée du trésor par ces derniers et une analyse sur le champ lexical de ce dernier.

Pour finir, nous clôturons par une conclusion.

Dans cet extrait , le passage  de la ligne 1 à la ligne 2"Chacun était concentré... têtes cogitaient", nous permet d'indiquer l'élément principal du récit de Cécile. Il paraît nécessaire de constater que l'adverbe "chacun" désigne un des 4 marins pêcheurs, chacun pour soit doit deviner le contenu du coffret pêché , De la ligne 9 à la ligne 13 "Pas un gros trésor... pouvoirs mythiques" , ce passage montre que Cécile joue la narratrice, en confirmant qu' elle raconte l'histoire de ces 4 matelots à un groupe d'enfants. Comme nous pouvons le lire aux lignes 9 à 13 , nous sommes amenés à voir un récit ou la narratrice est omnisciente.  D'un côté, le récit est employé à l'imparfait. Comme nous  pouvons le constater à la ligne 10"Il n'était.... " , le verbe"était" est bien à l'imparfait et vient du l'infinitif être, un verbe d'état qui aborde la dimension du trésor. Il paraît nécessaire de revenir sur un autre imparfait avant ce passage " c'était ce.. revenait le plus", "revenait " est employé à la troisième personne du singulier.

L'imparfait dans ce récit de Cécile, permet ici de jouer le rôle de la personne narratrice et de la description.  Même si d'emblée, le subjonctif imparfait est employé dans ce même passage"que l'on retrouvât..." De plus, il a pour but d 'indiquer la simultanéité d'une action par rapport à l'action principal, désignant la réflexion du coffret par les 4 matelots, lorsque celle-ci est à l'imparfait. Par la suite , nous verrons que Cécile change complètement de sujet, en énumérant la liste de bijoux et autres de l'Antiquité. Ce passage , de la ligne 11 à la ligne 13, a une structure de phrase particulière :

il comporte des points virgules, des virgules et des groupes de mots , qui sont des propositions indépendantes. Il s'avérait que cette expression est une gradation , puisqu on constate une amplification , en abordant toujours le sujet des bijoux et autres. Ce qui justifie en ça un récit, car le fait de parler de l'antiquité et employer une énumération autour de cet époque, est une histoire .

Maintenant, nous enchaînerons d'emblée l'analyse du point de vue des enfants.

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