Pastiche de Didrot
Cours : Pastiche de Didrot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilou1226 • 15 Avril 2019 • Cours • 2 087 Mots (9 Pages) • 430 Vues
Pierre et le docteur
PIERRE. -Docteur… je...je….je
LE DOCTEUR. -Oui Pierre
Vous voyez lecteurs , je pourrai bien vous laisser ici sans réponse … Vous vous demandez bien qui sont ces gens ? Qu’est ce que cela vous apporterait? Vous vous demandez quelle est la question que Pierre s’apprête à poser au docteur? Pourquoi vous répondrais-je si la réponse m’est à moi-même inconnue? Je vous laisse continuer lecteur, nous découvrirons peut-être la réponse ensemble.
PIERRE. -Je ne trouve plus la seringue pour endormir monsieur notre patient.
LE DOCTEUR. -Bien Pierre, qu’est-ce que cela signifie ?
PIERRE. -Ça signifie que nous n’avons pas la possibilité de l’opérer. C’est qu’il était écrit là-haut qu’aujourd’hui, 24 juillet 1990, je n’allais pas pouvoir anesthésier notre client.
Le Docteur , énervé par l’attitude de Pierre, lui rappela qu’il ne pouvait pas prendre de telles décisions , qu’il n’était qu’un petit assistant et s’en alla. Cependant, il fit vite demi-tour car il ne savait que faire sans son agenda , son cigare et Pierre.
En effet lecteurs, il faut savoir que le Docteur n’est pas un adepte du fatalisme, que Pierre lui, prône. Lorsque le docteur refit apparition, Pierre ajouta: “Comme le disait si bien Victor Hugo : -Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé d'un souffle impétueux, d'un destin insensé.” Le Docteur ne fit pas de commentaire ne voulant pas susciter la colère de Pierre.
LE DOCTEUR. -Venez Pierre! Prenons ta voiture et prenons la route!
Vous, lecteurs, vous vous demandez sûrement où se dirigent ces deux hommes ? Et combien de temps va durer leur escapade en voiture? Mais à quoi vous servirait-il d’obtenir une réponse?
PIERRE. -Cette situation me rappelle mon grand-père.
LE DOCTEUR. -Tu as donc connu ton grand-père?
PIERRE. -Si je l’ai connu !
LE DOCTEUR. -Ne m’en as-tu jamais encore parlé?
PIERRE. -Il me le semble bien .
LE DOCTEUR. -Vas-tu me raconter l’histoire de ton grand-père?
Pierre commença le récit de son grand-père. Il était 10 h 45 quand le Docteur, pris d’une toux interminable, demanda à Pierre de stopper la voiture, descendit et prit l’air. Le Docteur consulta par la suite son agenda, alluma son cigare et ajouta : -Et là Pierre, tu penses aussi qu’ il était écrit là-haut que j’allais m’étouffer je suppose?
Pierre ne répondit point.
Lecteurs, vous rendez-vous compte qu’il est en ma possession de vous faire attendre aussi longtemps que je le désire avant de continuer les histoires de Pierre?
Le Docteur remonta dans la voiture.
LE DOCTEUR. -Dis-moi Pierre, n’étais-tu pas entrain de me raconter l’histoire de ton grand père?
PIERRE. -Effectivement! Nous en étions restés le jour où mon grand-père et moi étions dans sa voitur. Oh oui! Sa voiture ! J’avais 8 ans, si tu veux tout savoir, il m’a tout appris! Notre relation a commencé lorsque mon père a été tué à la guerre en 1945. Mon grand-père que je connaissais à peine est devenu du jour au lendemain mon père, mon tuteur et principalement mon meilleur ami!
Il m’a appris à être un homme et la première chose qu’il m’a enseignée a été de cuire des pâtes… Tu sais pourquoi ? Mon grand-père disait toujours que si tu ne savais pas faire au moins bouillir de l’eau et cuire des pâtes , tu étais mort! C’est là que tout a commencé , jour après jour il m’apprenait de nouvelles choses. Un jour, nous avons été… . A ce moment, le Docteur interrompit l’histoire du grand-père de Pierre et lui dit :
LE DOCTEUR. -Pierre faisons une pause dans cette campagne ,arrête la voiture , nous n’avons pas une seule minute à perdre.
Pierre coupé dans son histoire gara la voiture.
Promis lecteur , je ne vous laisserai pas sur votre faim et je continuerai bientôt de vous raconter la fameuse histoire de Pierre et de son grand-père ! Je sais que vous vous languissez, lecteur, d’en apprendre plus.
C’était une journée d’hiver, il avait beaucoup neigé , les arbres et le sol étaient recouverts de neige . Pierre avant de descendre de la voiture dit au Docteur d’être prudent car le sol était recouvert de glace et que, non sans expérience, être surpris par le verglas, glisser et tomber sur le dos est une chute dont on ne peut nier la souffrance qu’elle procure .
Tout en répondant à Pierre qu’il ne craignait pas la neige , le Docteur tomba sur le dos tout en hurlant .
LE DOCTEUR. -PIERRE PIERRE !
PIERRE. -Docteur vous êtes-vous fait mal?
LE DOCTEUR. -Oui! Aidez-moi!
PIERRE. -Où êtes-vous blessé ?
LE DOCTEUR. -Au coccyx
PIERRE. -Ne bougez pas capitaine! Je vais chercher de l’aide.
Pierre, tout en pensant que ce qui était arrivé au Docteur était écrit là-haut , sortit du parking tranquillement, et, en pleine campagne, sans l’ombre d’une maison visible aux alentours, prit un chemin entre les arbres jusqu’à apercevoir une signe de vie . Il aperçut une grange et vit une lumière à l’intérieur. Pierre s’approcha, monta les escaliers et frappa à la porte.
LA FERMIÈRE. -Que puis je faire pour vous?
PIERRE. -Mon supérieur, le Docteur, en descendant de ma voiture, a eu le malheur de glisser. Il est tombé sur le coccyx et a très mal . Il a de grandes difficultés à bouger. Je n’ai pas mon téléphone pour appeler l’hôpital, puis-je emprunter le vôtre?
LA FERMIERE. -Mon garçon, n’avez-vous pas entendu les informations ? Un arbre s’est écroulé sur la route, et tous les accès pour venir ici sont bloqués de même pour aller en ville. Cela ne sert à rien d’aller à l’hôpital aujourd’hui. Dites- moi plutôt où se trouve votre compagnon. Mon mari et moi-même allons vous aider à le ramener dans notre grange.
PIERRE. -Il se trouve à 400 mètres d’ici , sur la route
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