Monologue Phèdre, Racine
Commentaire de texte : Monologue Phèdre, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AgatheDur • 15 Février 2020 • Commentaire de texte • 699 Mots (3 Pages) • 1 132 Vues
Phèdre marque le début du succès pour Jean Racine. Il devient, avec cette tragédie de 1677, le grand tragédien du classicisme. En effet, il trace le destin tragique d’une héroïne incarnant une passion coupable : Phèdre, femme de Thésée est consumée par l’amour qu’elle porte envers son beau-fils Hippolyte. Dans la scène cinq de l’acte deux, la jeune femme lui avoue sa flamme incestueuse et son combat insuffisant pour tenter de l’éteindre. Comment l’héroïne racinienneSe laisse-t-elle emporter par la passion n’avons indirectement son amour interdit ? Nous verrons d’abord que Phèdre dresse un double portrait de Thésée et Hippolyte. Puis, nous étudierons la substitution d’Hippolyte à son père. Enfin, nous aborderons le rêve éveillé de Phèdre dans lequel elle se substitue à sa sœur Ariane.
Le début de cet extrait permet à Phèdre d’exprimer avec force son amour envers Thésée comme le souligne lexique de la passion «langui» et « brûle » (v.1)ainsi que le poignant « je l’aime » (v.2). Mais, immédiatement, cette affirmation est contredit par la suite de la phrase où est l’oppose de Thésée avec des connecteurs logiques. Phèdre présente un Thésée aujourd’hui comme un héros négatif est un signifiant ainsi qu’un séducteur instable et indigne d’admiration en effet son dernier exploit a été d’enlever la femme dans Dieu. Elle oppose ce Thésée à un autre fois qui était jeune homme séduisant malgré lui attirant un cortège innombrables de femmes. Phèdre traduit sa véritable passion amoureuse une première fois dans le vers 7 en établissant une comparaison entre ce Thésée idéalisé et le jeune Hippolyte lorsqu’elle dit : « telle qu’on dépend les dieux, ou telle que je vous voi » (v.7). Selon L, Hippolyte ressemble parfaitement au Thésée d’autres fois : elle détaille ainsi les charmes de celui qu’elle adore. Phèdre confrontés et Hippolyte. Elle se détache de son mari en espérant qu’il ne reviendra plus et avoue ses sentiments à son beau-fils en cachant ses pensées par sa ressemblance avec Thésée. Elle fait donc indirectement le portrait du jeune prince.
Une question oratoire presque agressive « que faisiez-vous alors » trahi la confusion de l’héroïne : elle semble s’imaginer que Thésée et son fils est pu être contemporain. Le vers 12 marque une rupture dans cette tirade. En effet, Phèdre cesse complètement d’évoquer son mari et s’adresse directement à Hippolyte avec des questions rhétoriques dont elle donne elle-même la réponse. De plus, elle semble accuser le destin avec ses répétition de l’adverbe interrogatif « pourquoi » (v.12 et 14),Qui marque la violence de la jeune femme. L’évocation de l’épisode héroïque du combat de Thésée, secondé par Ariane, contre le Minotaure, confirme l’effacement de Thésée au profit de son fils. Phèdre devient de plus en plus délirant église peu à peu du réel au rêve. Elle réinvente le passé et donne une nouvelle version au mythe du labyrinthe. En effet les vers 16 à 19 sont encadrés par des expressions évoquant le prince.Dans ses vers Phèdre emploie de nombreuses périphrase qui créer un style épique dont Hippolyte est le héros : « le monstre de la crête » qui insiste sur le danger parcouru, « tous les détours de sa vaste retraite »,Qui désigne le labyrinthe et
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