Marivaux, le jeu de l’amour et du hasard
Analyse sectorielle : Marivaux, le jeu de l’amour et du hasard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LuNeR • 6 Octobre 2019 • Analyse sectorielle • 2 322 Mots (10 Pages) • 2 176 Vues
Français
Extrait Marivaux le jeu de l’amour et du hasard
Présentation de l’auteur (1688-1763)
Carrière varié journaliste, roman et théâtre il est surtout connu pour ses nombreuses comédies : l’ile des Esclaves, les fausses confidences …
Bien que du 18 -ème siècle il ets a l’écart des philosophes ce n’est pas un auteur révolutionnaire. La mise en scène de l’échange des statuts sociaux s’achève toujours à l’ordre normal. Après 1715, on s’intéresse aux spectacles des italiens qui avaient été chasser.
Situation du passage : dans cette comédie lisette et Arlequin, des domestiques, prennent la place de leurs maitres sans que chacun sache que l’autre en a fait de mêmes Silvia et Dorante veulent tester le caractère de l’autre avant de l’épouser. Mais sous ce déguisement les domestiques tombent amoureux l’un de l’autre. Ils vont être amené à révéler leurs véritables conditions.
De la ligne 9-22 : il y l’aveu retardé d’arlequin
23-32 : les réactions de Lisette
33-37 : elle lui avoue à son tour la supercherie
Projet de lecture : comment la résolution du quiproquo donne-t-il une dimension comique au texte
L9-37
I les aveux retardés d’Arlequin
L10 : Arlequin ne souhaite avouer directement son identité dans les apartés ; « préparons un peu cette affaires-là (L 10) ou « dirais-je que je m’appelle Arlequin (l17) on perçoit la peur d’arlequin et celle de décevoir lisette : elle pourrait être déçue qu’elle n’est pas courtisée par un maitre. Ce retardement lié aux aparté et aposiopèses sont typiques du valet de comédie. Dans les lignes (10 a 12) on peut relever le c’est-à-dire le sujet noble comme l’amour est traité de manière triviale en effet la métaphore filé du voyageur « fatigue, mauvais git … » ramène l’amour a un univers bassement matériel. Les expressions préviennent lisette de sa basse condition.
L15 il fait une comparaison avec un louis d’or faux. Arlequin n’avoue toujours pas qui il est, utilise la comparaison ; fausse monnaie… et cherche à minimiser sa faute en employant un euphémisme : « je ressemble assez à cela » (L15) Arlequin cherche a gagner du temps en posant des question ou il n’attend pas de réponses. Cependant on perçoit l’impatience de Lisette qui a plusieurs reprises lui somme de dire qui il est (l16) « achever donc quel est votre nom » les apartés s’adresse aux publics et favorise une complicité avec lui. Le fait qu’Arlequin commente sa propre stratégie est plutôt comique. Le langage utilisé traduit le langage populaire des valets celui des injures : coquin, faquin (l25) mais aussi des expressions populaires comme « il y un peu a tiré ici ».
L20 Arlequin commence habillement par une question a laquelle Lisette ne peut répondre : oui : haïssez-vous la qualité de soldat. Il tente de la préparer à accepter sa fonction.
L22 les aveux ne sont toujours pas directs : il utilise une périphrase soldat d’antichambre ; c’est une circonlocution (tourner autour du pot). Cette circonlocution est cocasse car elle maintient en semblant de grandeur, le soldat a une connotation valeureuse or ici associer aux compléments du nom « d’antichambre » il évoque la domesticité. Il refuse de se nommer lui-même. La rime d’Arlequin « coquin, faquin » renvoie à une image de malhonnête d’Arlequin. L’auto dérision dont il fait preuve font de lui un perso sympathique.
L’aparté L28 « la jolie culbute que je fais la » renvoie aux personnages de la commedia dell’arte : Arlequin
II Les réactions de Lisette
La phrase exclamative lève les doutes sur ùl’identité d’Arlequin « je ne parle pas a Dorante » et prouve qu’il a jouer le rôle de son maitre.
L25 le juron « faquin » laisse paraitre que lisette joue la comédie. Les personnages ne se prennent pas réellement au sérieux (comique de mots)
L30 Quand elle le traite d’animal montre que lisette elle aussi s’adresse au public et plus qu’à Arlequin. Tout 2 font appelle a lui afin de créer le rire et une complicité.
L31-32 Arlequin avoue subtilement son amour a lisette (qu’il croit être Silvia)
L29-34 Lisette imite le style précieux de sa maitresse en ayant recoure à l’hyperbole. Ou en
Personnifiant une notion abstraite : « va va ma gloire te pardonne » on découvre lisette qui se joue d’arlequin mais aussi la surprise d’arlequin de ne pas être repoussé par lisette. En effet arlequin qualifie de charitable dame et continue de la vouvoyer mais elle le tutoie
III Lisette avoue à son tour être coiffeuse de madame
L33 le rire de lisette montre qu’elle est amusée de la posture qu’arlequin puisque qu’elle est dans la même situation que lui. Il ne reste plus qu’a lui avouer a son tour : le quiproquo se résout rapidement. Les valets ont le sens de la répartie ce qui prouve leur vivacité d’esprit et c’est dans un parallélisme de construction qu’elle lui avoue être domestique « le soldat d’antichambre de monsieur vaut bien la coiffeuse de madame » son aveux est plus facile car elle procède par symétrie.
Conclusion :
C’est grâce à la fantaisie d’arlequin et la générosité de lisette que la scène a une issue comique. Les confessions des domestiques sont réciproques. L’ordre social est donc rétabli même si l’imposture a été possible. Pour le spectateur les valets sont aussi intéressants que les maitres et a un moment arlequin a même cru qu’une dame pouvait accepter l’amour d’un valet. Le théâtre au XVIII reflète le mouvement de toute une société.
LL3 : Le Barbier de Séville, Beaumarchais (1775)
Présentation de l’auteur et de la pièce
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais était roturier devenue noble. Horloger, chef de musique, dramaturge mais aussi agent secret, éditeur de Voltaire, il est aussi a l’origine de la première loi en faveur du droit d’auteur et le fondateur de la société des auteurs. Également marchand d’arme du roi : homme d’action et de combat qui ne semble jamais désarmé fasse a l’ennemi. Il est principalement connu pour ses pièces de théâtres notamment pour la trilogie de figaro. Sa vie se mêle étrangement a ses œuvres
...