Marivaux
Fiche : Marivaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar llsalome • 8 Juin 2022 • Fiche • 422 Mots (2 Pages) • 413 Vues
Toutes les bases de l’intrigue sont en place.
Il est nécessaire maintenant d’amener Araminte à se questionner au sujet de son inclination naissante pour Dorante. Déjà, dans l’acte précédent, elle éprouvait pour lui de la « compassion ».
Maintenant, elle prend conscience de ce qu’il ne lui est pas indifférent, elle s’interroge sur ce sentiment qu’elle sent naître en elle.
La découverte de la passion que l’on peut susciter chez l’autre amène à se questionner sur la possibilité de croire à l’amour. Outre le fait qu’il y a une part de vanité, car il est toujours agréable de penser que l’on est aimé, admiré d’un homme et qu’il est capable de souffrir pour vous, il y aussi peut-être le désir de ne pas accéder au souhait de sa mère, Madame Argante qui veut faire son bonheur, malgré elle, afin de satisfaire ses ambitions sociales en lui faisant épouser le comte Dorimont.
Un aveu direct de la part de Dorante aurait pour conséquence son renvoi immédiat. Il est en effet extrêmement inconvenant, voire impensable, pour un intendant d’avouer son amour à la personne dont il est chargé de défendre les intérêts. Dorante est donc réduit au silence. Seul le valet peut parler ou bien, de manière indirecte la réaction de Dorante face à des situations qui révèlent ses sentiments.
Le premier portrait est apporté par le garçon et il suscite les commentaires de tous : qui est le propriétaire de ce portrait d’Araminte ? Dorante est absent. (de la scène 6, où il y a l’entrée en scène du garçon avec un portrait dont on a fait faire la boîte à la scène 9). Par un quiproquo, Marton croit qu’il s’agit de son portrait, ce qui donne lieu à une discussion humiliante pour elle sur le fait qu’on aurait souhaité avoir un portrait d’elle -scène 9- et Araminte feint, ou peut-être est-elle sincère (?) d’attribuer le portrait au comte, puisqu’il est son futur époux, ce que ce dernier nie « froidement ».
C’est à la scène suivante, avec ce portrait de « hasard » placé dans les appartements de Dorante, que la passion qu’il éprouve pour Araminte va devenir publique, poussant cette dernière à se questionner elle-même et à tendre un piège à Dorante : lui faire croire qu’elle est décidée à épouser le comte (scène 13 de l’acte II)
Dans cette scène, de même qu’à la scène 9, il est important d’analyser les réactions d’Araminte, flattée dans sa vanité par le fait que son image suscite tant d’admiration.
On note dans le passage à la scène 10 une rupture de to
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