Malade Imaginaire introduction

Molière est l’un des plus grands homme de théâtre français du XVIIe siècle. A la fois dramaturge, metteur en scène et acteur, il excelle dans la comédie, dénonçant les vices et les passions excessives. Le malade imaginaire est l’une de ses œuvres les plus réputé notamment car c’est pendant l’une de ces représentation que Molière fait un malaise et décède. Dans cette pièce de théâtre, il met en scène un hypocondriaque, Argan, qui veut imposer à sa fille Angélique un mariage avec un ridicule jeune médecin dans le but de réduire ses propres frais médicaux.

Chez Molière, le spectacle tien une place centrale, comme on peut le voir dans le Malade Imaginaire. En effet, le therme "spectacle" est associé au théâtre, mais aussi à l'art de la mise en scène. Or le Malade Imaginaire est une pièce pleine de mises en scènes, notamment par les entre actes, et les mises en abimes nombreuses tous au long de l'œuvre. Il a aussi pour but principal le divertissement, en effet c'est une pièce de théâtre, et qui dit pièce de théâtre dit spectateur et public. Les acteurs aussi sont primordiaux. Mais nous, lecteur moderne de l'œuvre le malade imaginaire de Molière pourrions nous demander si nous ne serions pas nous aussi, même sans le voir en réalité au théâtre, joué sous nos yeux, des spectateurs des acteurs que sont les personnages de l'œuvre.

La comédie a souvent été considérée comme un spectacle léger : le but qu'elle affiche, faire rire le spectateur, l'a souvent reléguée au rang de simple distraction sans conséquence. Certes, la comédie fait rire à gorge déployée à partir de petits riens, de situations futiles, mais cela signifie-t-il pour autant qu'il ne faille pas la prendre au sérieux ? Nombre d'auteurs comiques ont revendiqué haut et fort le simple droit d'amuser par tous les moyens leur public. Néanmoins, le rire provoqué par la comédie est souvent un rire « aux dépens de » : un personnage, une situation suscitent la moquerie du spectateur, mettant ainsi en évidence un défaut, un ridicule. Cette capacité à faire rire que détient la comédie s'avère alors libératrice.

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