Liaisons dangereuses lettre 81 analyse linéaire
Analyse sectorielle : Liaisons dangereuses lettre 81 analyse linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maximespelyce • 31 Janvier 2023 • Analyse sectorielle • 1 838 Mots (8 Pages) • 1 624 Vues
Analyse linéaire
Introduction. Les Liaisons Dangereuses, paru en 1782, est une de Pierre Choderlos de Laclos, alors officier dans l’armée. Malgré un grand scandale, ce roman épistolaire composé de 175 lettres connaît un succès fulgurant.
Il raconte l'histoire des manipulations effectuées par deux nobles libertins, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Dans cette lettre, la marquise de Merteuil passe en revue pour Valmont son métier et son éducation, qui feront d'elle une femme libre : il s'agit d'un article autobiographique, dans lequel Madame Merteuil précise affirmé sa supériorité sur Valmont et les autres femmes. Dans cet article, Comment Choderlos de Laclos Force-t-il l’admiration de madame de montreuil, un personnage a première vue hypocrite manipulateur et orgueilleux. Nous analyserons donc la réaction de la marquise de Merteuil face aux conditions auxquelles sont confrontées les femmes de son temps. Pour répondre à cette questions j'ai relevé 3 mouvements le premier est l'éloge faite de sa personne ligne 1 à 5 ; le 2e est une formation dans le but d'effacer ses faiblesses l 6 à 17 et le 3e est l'art de la maîtrise de soi et de la manipulation ligne 18 à 25.
Mouvement du texte
L’éloge de sa personne : lignes 1 à 5 Une formation dans le but d’effacer ses faiblesse: lignes 6 à 18 L’art de la maitrise de soi et de la manipulation : lignes 19 à 25
I. Un sentiment de supériorité (l. 1 à 5)
Le texte débute par une question par laquelle la marquise de Merteuil semble vouloir préciser sa véritable identité, comme si elle se sentait offensée et voulait prouvé sa supériorité à tous. À partir de là, elle commence à décrire ce qui lui a permis de devenir la femme qu'elle est aujourd'hui.
Elle démarre donc en faisant une sorte d’auto autoportrait
Dès les 4 premières lignes du texte, l’omniprésence du « je » à travers les pronoms personnels et possessifs « je », « me », « mon », « ma », « moi » montre que cette lettre annonce un autoportrait. Cette présence constante de la 1ère personne révèle aussi l’orgueil du personnage comme le confirme le texte en italique.
Un sentiment de supériorité / un orgueil démesuré
On remarque que le premier mot utilisé est « mais » qui est un terme d'opposition : elle construit son portrait en opposition aux autres. elle met de la distance, car’elle se considère comme différente, voire supérieure : car contrairement à l’ensemble des femmes de son époque, elle ne fait rien par « habitude » et par « hasard ».
Chez les « autres femmes », les principes d'éducation sont « donnés au hasard ». Chez les « autres femmes », les principes sont « reçus sans examen » puis « suivis par habitude » sans réfléchir et sans esprit critique. Ce qui montre aussi la totale soumission des femmes acceptant ce qu'on leur donne. C’est pour cela qu’elle se différencie d’elle.
En effet, loin de suivre ce qu’on lui impose, la marquise de Merteuil se comporte de manière réfléchis :
On peut le voir par l’expression « je le dis à dessein », elle affirme une pensée intentionnelle, propre.
Les principes de la M.de Merteuil « ne sont pas comme ceux des autres femmes » (l.2) : ses valeurs, son propre a elle-même, donc elle est différente.
Sa vie est donc devenue son « propre ouvrage ». A noter : le terme « ouvrage » est dérivé du terme « œuvrer » qui signifie « travailler » et s’apparente au terme « œuvre », évoquant un travail réaliser par l’auteur. Ce qui signifie donc qu’elle vit sa vie selon un plan qu’elle s’est imposer dont elle est la seul chef. Ce qu’elle va expliciter dans le mouvement suivant.
L’apprentissage de la maîtrise de soi : lignes 6 à 18
Parcours initiatique
Dans ce passage la marquise de Merteuil décrit un parcours initiatique comme le révèle le champ lexical du savoir et de l’éducation « observer », « réfléchir », « cette utile curiosité » « m’instruire », « m’apprit encore », « je m’étudiais »…
On remarque ici que Mme de Montreuil fait son éloge, elle se qualifie, comme étant l’auteur de sa propre vie alors que son statut la destine normalement à un d'objet ou une plante verte :
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