Liaisons Dangereuses
Commentaire de texte : Liaisons Dangereuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MDSources • 16 Mars 2016 • Commentaire de texte • 383 Mots (2 Pages) • 793 Vues
Choderlos de Laclos est un auteur du 18e siècle, qui fait partie des Lumières, celui-ci a écrit Les Liaisons dangereuses qui évoquent les stratégies amoureuses de Valmont et de Merteuil. La lettre 127 est la réponse de sa victoire imminente sur Tourvel et la « récompense » que Madame de Merteuil lui a promis et lui demande de se délaisser de Danceny pour lui. Les personnages font partie du tiers état et non de la noblesse c’est pourquoi on peut se demander en quoi Madame de Merteuil apparait-elle comme une figure de l’émancipation au XVIIIe siècle ?
Tout d’abord, Madame de Merteuil affirme sa supériorité en disant clairement que le retard de sa réponse n’est pas dû au manque de temps mais à son « humeur » ligne 2, elle refuse donc d’être gouvernée. On peut également voir que c’est une femme fière aux lignes 16 et 17.
Ensuite, il y a la présence d’antiphrases et du registre ironique qu’on peut remarquer aux lignes 18 et 19 « C’est peut-être un tort que j’ai; mais je vous préviens que j’en ai beaucoup d’autres encore ». Madame de Merteuil revendique ses torts comme une gloire personnelle puis elle insiste en ajoutant: « Quand je serai corrigée, je vous promets de vous avertir. », à la ligne 32.
Enfin, pour revendiquer sa liberté elle tente de rendre jaloux Valmont en le comparant à son jeune amant qui: « malgré ses 20 ans … travaille mieux que vous (Valmont) à mon bonheur et à mes plaisirs. » lignes 23 et 24. Puis elle refuse d’être le troisième choix de Valmont: « troisième rôle » ligne 36 et déclare que se serait descendre trop bas si elle acceptait: « Je ne peux me trouver déchue jusque là. » ligne 18. Elle utilise volontairement le champ lexical de la privation de liberté comme « servante » ligne 39, « esclave soumise » ligne 10, « consentement » ligne 5 pour faire comprendre à Valmont ironiquement qu’elle est libre et qu’elle le restera. Madame de Merteuil refuse que son bonheur soit conditionné à la volonté d’un homme
Pour conclure, Madame de Merteuil apparait comme une figure de l’émancipation au XVIIIe siècle car elle affirme sa supériorité par rapport au Vicomte en étant une femme fière et elle revendique sa liberté en refusant d’être le troisième choix du Vicomte Valmont en le rendant jaloux avec son jeune amant Danceny.
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