Les injustices pénales

Les injustices pénales

Madame, Monsieur,

J’ai aujourd’hui décidé d’écrire à l’Assemblée Nationale en l’honneur de la France car l’heure est grave. Je vous parle en ce jour pour dénoncer un fait d’injustice qui révèle de nombreux soupçons au sein de notre pays. En effet, l’objet de cette lettre se rapporte à l’injustice pénale.

        Chaque jour, plus de trente viols sont déclarés en France, soit cinq fois plus que les années précédentes. Même si aujourd’hui les victimes portent de plus en plus plaintes, le suivi judiciaire n’est pas toujours à la hauteur du traumatisme subi. Le viol est considéré comme un crime dans le Code pénal et est pourtant très rarement traité comme tel par la justice. La peine maximale encourue varie considérablement entre le crime de viol et le délit d’agression sexuelle. Pour les viols, jusqu’à 15 ans de prison contre seulement 5 ans pour les délits, où je n’approuve absolument pas la différence énorme de prise de peine. Malheureusement, le crime est souvent détourné comme délit sexuelle ce qui allège indirectement la peine de l’agresseur. Je proclame donc que cela devrait être interdit car la victime prend conscience de ce qu’il s’est passé et des dommages seulement quelques années après qui, de plus, seront marqués à vie.

        Désignées sous l'expression « personnes vulnérables », les personnes ayant une limitation fonctionnelle partagent un dispositif pénal de protection avec un ensemble hétérogène de publics, des personnes âgées dépendantes aux femmes enceintes, en passant par les personnes en situation de détresse sociale. Même si la protection garantie à ces « personnes vulnérables » est désormais bien établie et relativement complète, l'interprétation de l'expression « personne vulnérable » ou de son alternative « personne qui n'est pas en mesure de se protéger » peut poser un problème d’après mon point de vue. La protection des personnes vulnérables s'exerce surtout par une aggravation des peines encourues lorsque la victime est une personne vulnérable, ce que je trouve très injuste. Les « personnes vulnérables » se battent chaque jour pour être traité de la manière égale aux autres malgré leurs handicapes. C’est donc un raisonnement que je trouve absurde et illogique que propose le Code pénal une fois de plus.

        Bien-sûr, la liste des injustices est longue malheureusement. Je continue de penser que votre bonne foi en l’humanité ne cessera, afin d’aider la France en générale à évoluer malgré les injustices qu’il puisse exister. Je dénonce donc l’irresponsabilité de l’Assemblée face aux injustices, mais, je crois en l’amélioration juridique aux files des années, pour faire de la France une France meilleure.

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