Les fleurs du mal
Chronologie : Les fleurs du mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Goldeen • 7 Novembre 2020 • Chronologie • 1 539 Mots (7 Pages) • 505 Vues
Guide de lecture : Les fleurs du mal Lukas Bourdin STMG1
Au lecteur :
Question 1 : Quel lien le poète veut-il tisser avec son lecteur ?
Le poète devient le compagnon du lecteur car il nous fait participer dans son histoire en utilisant le pronom personnel « nous ».
Question 2 : Quelle image de l’homme nous peint le poète ?
Le poète peint l’image de l’homme comme une créature ignoble qui se consacre à son profit et à ses plaisir répugnants.
Question 3 : Quels symboles (animaux, …) nous font entrer dans l’univers baudelairien ?
Le poète nous fait entrer dans l’univers baudelairien grâce aux symboles animaux comme « les chacals, les panthères, les lices, les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants ». Et des symboles de perversité comme « Ainsi qu’un débauché pauvre baise et mange le sein martyrisé d’une antique catin ».
I/ Spleen et idéal
Le poète commence sa carrière en tendant vers « l’idéal »...
Question 4 : Quels sont les liens du poète à la société du monde ?
Le poète se croit au dessus de la société du monde en se comparant par exemple dans L’abatros à un oiseau qui est semblable au prince des nuées. Pour lui, les poètes, les savants et les peintres sont des demi-dieux, ils guident les hommes. Exemple : « C’est un phare allumé sur milles citadelles » ( Les phares ).
Pour le poète, la nature est un idéal et un refuge : « un temple » ( Correspondance ). Exemple : « Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse, S'élancer vers les champs lumineux et sereins » ( Elévation ). Il utilise des mots d’amitié et d’amour : « Tu chériras » « Tu te plais » « Cœur ». « Doux comme les hautbois, verts comme les prairies. » ( Correspondances ).
Question 5 : Quels pouvoirs idéaux attribue Baudelaire à la poésie ?
La poésie permet a Baudelaire d’exprimer ses sentiments négatifs, son mal être, sa souffrance sur des thèmes comme la beauté, la muse.
Dans l’ennemi, le poète exprime deux sentiments contradictoires : « ténébreux orage », « brillants soleils ».
Le cycle des trois muses : Marie Daubrun, Jeanne Duval, Apollonie Sabatier.
Question 6 : Montrez que les muses incarnent la beauté et éveillent les sens du poète.
Parfum exotique :
« Je respire l'odeur de ton sein chaleureux », « des femmes dont l'œil par sa franchise étonne. »
la chevelure :
« À grands flots le parfum, le son et la couleur. »
Le poète utilise le « O » afin de montrer son extase. « O toison », « O boucles »
Le serpent qui danse :
« De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante »
Le poète évoque l’amour charnel : « A te voir marcher en cadence. », « On dirait un serpent qui danse au bout d'un bâton. ».
une charogne :
Le poète parle de la laideur et de la beauté de la femme : « Le soleil rayonnait sur cette pourriture », « Le soleil rayonnait sur cette pourriture », « ô la reine des grâces », « ô ma beauté »
« je te donne ces vers » :
Il parle de sa notoriété dans les temps lointains qui sera sa production grave a la femme. Mais la femme ne sera jamais connue. « Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines », « Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain ! »
le flambaud vivant :
Le poète parle de la femme idéal et éprouve de l’admiration, car elle sauve des pièges et peut à l’abri : « Me sauvant de tout piège et de tout péché grave. »
Réversibilité :
Le poète compare la femme à un ange sans défaut plein de bonté, de santé et de gaieté : « ange plein de gaieté », « ange plein de bonté », « ange plein de santé ».
le flacon :
Il évoque ses souvenirs d’une femme après avoir vue un flacon et sentit le parfum. « Voilà le souvenir enivrant qui voltige dans l'air troublé. »
le poison :
Le poète évoque ses plaisirs : « Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D’un luxe miraculeux », mais ils ne valent celui de la femme : « Tout cela ne vaut pas le poison qui découle de tes yeux, de tes yeux verts. Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers… »
Ciel brouillé :
Le regard de la femme est beau mais monotone et incertain : « Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) », « Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés. »
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